Annick Billon
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La sénatrice Annick Billon a adressé ce vendredi une question écrite au ministre de la Santé et de la Prévention pour attirer son attention sur les risques de fermeture de services hospitaliers en raison de l’application de la loi visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification, dite loi Rist, à compter du 3 avril.

 Avec la pénurie de médecins, l’appel à des intérimaires s’est intensifié à des tarifs toujours plus élevés. La sénatrice considère que « l’inégalité de traitements entre médecins permanents et intérimaires est excessive. Une modération s’imposait tant pour des raisons économiques que déontologiques ». Aussi, la loi Rist entend, en son article 33, plafonner la rémunération des médecins intérimaires à 1 170 euros bruts pour 24 heures de garde. Or, la contrainte salariale concerne uniquement les établissements publics. En conséquence, à partir du 3 avril, plusieurs médecins n’exerceront plus dans les hôpitaux publics qui seront contraints de fermer certains services. « Faute de médecin anesthésiste, la maternité des Sables d’Olonne, par exemple, devra fermer temporairement. Cette situation n’est pas acceptable et je demande donc au gouvernement de trouver des solutions, coercitives si nécessaire, pour que l’hôpital public puisse maintenir une activité normale ».

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