Le 5 février, la délégation aux Droits des Femmes a visité le Women Safe.

 

Le Women Safe - Institut en santé génésique, basé à Saint-Germain-en-Laye, est un centre pionnier qui, depuis quatre ans, offre un lieu d’accueil aux femmes victimes de violences, plus particulièrement de mutilations génitales féminines.

Cette visite, à laquelle ont participé les deux co-rapporteures, la présidente de la délégation ainsi que Laurence Cohen, vice-présidente et Marie-Pierre Monier, avait intentionnellement été programmée la veille de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines. Elle a été précédée d’un entretien avec le Docteur Pierre Foldès, créateur des techniques chirurgicales de réparation des femmes victimes de mutilations sexuelles, et avec Frédérique Martz, directrice générale de Women Safeet cofondatrice de cette structure qui accueille et accompagne les femmes victimes de violences.

Au cours d’une intervention liminaire, Frédérique Martz a inscrit les mutilations génitales féminines dans les violences faites aux femmes, au même titre que les mariages forcés, le viol et le viol conjugal. Le Docteur Pierre Foldès a pour sa part insisté sur la nécessité, pour les victimes, d’une orientation qui ne doit pas se limiter au traitement médical et chirurgical, mais qui doit impérativement s’étendre à un accompagnement psychologique et social.

La seconde partie de la visite a été consacrée à la réunion d’un groupe de parole de patientes de l’institut, à laquelle les sénatrices ont été invitées à participer aux côtés de Frédérique Martz, directrice générale et de la déléguée départementale à l’égalité, avec le personnel du Women Safe (gynécologue, infirmière, psychologue et stagiaires).

 

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