Le jeudi 6 juin, la délégation aux droits des femmes du Sénat a adopté à l’unanimité son rapport d’information sur le développement de la pratique féminine de football.

Pour conduire son travail, j’ai été désignée co-rapporteure aux côtés de trois autres membres de la délégation, Céline Boulay-Espéronnier (LR, Paris), Victoire Jasmin (Socialiste et républicain, Guadeloupe) et Christine Prunaud (CRCE, Côtes d’Armor).

 Nous avons souhaité saisir l’occasion de la Coupe du monde féminine, qui se tiendra pour la première fois en France, du 7 juin au 7 juillet 2019, pour mettre en valeur les footballeuses et montrer que les femmes peuvent aujourd’hui s’engager dans tous les domaines, y compris ceux que l’on pourrait spontanément, encore aujourd’hui, considérer comme masculin. Ce travail illustre notre souci constant de promouvoir une meilleure visibilité des femmes, quel que soit le domaine où elles exercent leurs talents.

Pour nourrir notre réflexion nous avons auditionnés 38 personnalités diverses (cadre dirigeant de la fédération, représentants de clubs, joueuses, entraineurs etc) et nous avons pu constater que malgré la féminisation indéniable de la pratique du football, les inégalités entre femmes et hommes perdurent, reflétant les inégalités dont souffrent notre société.

Aussi, le rapport que nous avons adopté dresse des séries de mesures nécessaires à la progression de l’égalité et de la mixité dans le football.  Je souhaite que ce Mondial de 2019 soit l’occasion de mettre en lumière les joueuses et d’ancrer la pratique du football féminin amateur dans nos territoires.

En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de cookies destinés à améliorer la performance de ce site et à vous proposer des services et contenus personnalisés.

X