Le 4 avril dernier, j’ai interpellé, via une question écrite, la ministre des Solidarités et de la Santé sur l’ouverture de nouveaux postes d’internes pour la formation de gynécologues médicaux.

En France, la densité moyenne de gynécologues médicaux est tombée en 2019 à 3 gynécologues pour 100 000 femmes. Dans 15 départements on ne compte qu’un gynécologue médical et 7 départements en sont totalement dépourvus. En Vendée leur nombre a chuté de 50 % en 10 ans, passant de 10 en 2008 à 5 en 2018.

La situation est d’autant plus inquiétante que les gynécologues médicaux sont des praticiens essentiels, spécialement formés pour effectuer un suivi dans la durée, prodiguent une écoute personnalisée, permettent soins, prévention et diagnostic précoce.

Dans mon rapport de 2015 Femmes et santé : les enjeux d’aujourd’hui, j’alertais déjà sur la trop faible présence des gynécologues médicaux dans les territoires ruraux et craignais leur disparition progressive.

Consciente des lourdes conséquences pour les femmes résidant dans ces déserts médicaux, j’attends que des mesures concrètes puissent être prises rapidement par le Gouvernement.

Dans la continuité de mon action et dans la perspective de l’examen du projet de loi Santé au Sénat, j’organiserai un colloque le 16 mai prochain en Vendée sur la problématique de l’accès aux soins.

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