Le mardi 21 mai dernier, j’ai voté en faveur du projet de loi pour une école de la confiance tel qu’amendé par le Sénat.

Ce texte, adopté avec 213 voix, répond davantage aux préoccupations des acteurs concernés. La suppression des établissements publics des savoirs fondamentaux (EPSF), votée par notre chambre, dont la création avait suscité un rejet catégorique de la part des collectivités, témoigne de l’attachement du Sénat à faire valoir l’esprit de concertation.

Je salue notamment l’abaissement de l’âge obligatoire de l’instruction de six à trois ans, prévu à l’article 2 du projet de loi, qui acte dans la loi une réalité. Aujourd’hui 97% des enfants sont scolarisés dès l’âge de trois ans. De plus, l’introduction par le Sénat d’un mécanisme de compensation du surcoût lié à cet abaissement permettra aux collectivités de disposer des moyens nécessaires à son application.

La création d'un véritable statut d’accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH), associé à une formation professionnelle continue apportera davantage de sécurité à une profession précaire largement féminisée. Il favorisera d'autre part un meilleur accueil des élèves en situation de handicap. L’instauration de la première visite médicale obligatoire permettra, quant à elle, une meilleure appréhension de certains troubles et des cas de violences intrafamiliales.

Je me félicite par ailleurs des contributions du groupe Union Centriste, qui par la voix de son chef de file, Laurent Lafon, a permis de tempérer la systématisation de la retenue sur les allocations familiales des parents dont les enfants seraient trop souvent absents. Cette disposition visera à prévenir avant de punir.

Si ce texte propose des avancées satisfaisantes, le travail n’est pour autant pas terminé et nous avons pleinement conscience de la nécessité d’associer davantage les collectivités à la prise de décision.

Aussi, le Sénat vient de lancer une nouvelle consultation portant sur le devenir de l’école dans nos territoires. J’invite, à ce titre, tous les élus à répondre au questionnaire avant le 20 juin prochain via le lien suivant : https://participation.senat.fr/project/le-devenir-de-lecole-dans-nos territoires/questionnaire/questionnaire

Le constat d’une école républicaine encore trop inégalitaire est partagé par tous en dépit d’importants moyens, c’est pourquoi je formule le souhait que cette consultation puisse poser les jalons d’une coopération accrue avec les élus.

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