Le 30 octobre 2019 - Le Sénat a examiné et adopté à la quasi-unanimité (324 voix contre 15) la proposition de résolution du sénateur Olivier CADIC tendant à renforcer les sanctions contre le Venezuela, responsable de violations des droits humains.

Au Vénézuela, être un opposant politique implique un tribut très lourd à payer : en 2019 plus de 50 manifestants ont été abattus par les forces de l'ordre ou par des groupes paramilitaires qui terrorisent et contrôlent la population.

Pour Olivier Cadic « la France ne serait être un sanctuaire de ceux qui tirent avantage du régime dictatorial de Maduro. »

Cette proposition de résolution appelle :

• les autorités françaises à être vigilantes quant aux fonds provenant du Vénézuela et plus particulièrement ceux des responsables et de leurs proches sanctionnés par l’Union européenne, et précise que les sanctions et ses limitations doivent être appliquées sur tout l’espace Schengen ;

• les autorités françaises à être vigilantes quant aux possibles liens de ces fonds provenant du Vénézuela avec des entreprises du trafic de drogue et/ou terroristes ;

• l’État français à rejoindre les pays signataires du dossier en cours auprès de la Cour pénale internationale (CPI) et à soutenir le Procureur pour que les responsables des violations des droits humains soient condamnés.

Cette proposition de résolution demande à la France de rejoindre les  six pays signataires ( l’Argentine, le Chili, le Pérou, le Paraguay, la Colombie et le Canada) du dossier en cours de la CPI « afin que les responsables des violations des droits de l’homme soient condamnés ».

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