Mercredi 13 mars 2019, le Sénat a adopté la proposition de loi visant à favoriser la reconnaissance des proches aidants issue d’une initiative sénatoriale portée par ma collègue Jocelyne Guidez (UC-Essone). Les proches aidants pallient parfois l'absence de professionnels de santé, de places dans les différentes institutions, voire l'absence d'institutions compétentes pour accueillir les personnes devant faire l'objet d'un accompagnement spécifique. Ce texte vise donc  à  agir en leur faveur afin de leur fournir l'information nécessaire, d'être considérés par le corps médical et paramédical et de leur permettre de conserver une vie sociale.

Son article 1er contribue au renforcement du dialogue social et favorise l’amélioration de l’articulation entre la vie privée et la vie professionnelle des aidants et son article 2, prévoit l’extension de l’expérimentation du relayage aux agents travaillant dans des établissements médico-sociaux publics. L’article 3 permet aux conférences des financeurs de la prévention de la perte d’autonomie des personnes âgées d’affecter une partie des ressources qui leur sont allouées par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) à des actions visant à prévenir les difficultés physiques et psychiques auxquelles peuvent être confrontés les proches aidants. L’article 4 prévoit la possibilité d’intégrer l’identité du proche aidant au dossier médical partagé (DMP).

Promulguée le 22 mai 2019, cette loi de bon sens,  qui a donné lieu à un débat parlementaire nourri répond à un enjeu sociétal majeur : elle permettra de réparer une injustice en reconnaissant l’engagement d’une population qui assume à elle seule une action médico-sociale invisible.

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