Membre de la délégation sénatoriale aux entreprises, j'avais répondu favorablement à la proposition de participer à deux journées en immersion dans une entreprise des Pays de la Loire. Cette possibilité est  offerte dans le cadre d’une convention passée entre la CCI  France et le Sénat.
La première prise de contact s’effectue au siège social de l’ETI ARMOR à Nantes par différents entretiens avec le PDG du groupe Hubert De Boisredon, puis avec le DRH, le DAF, le Directeur juridique.
Formation, apprentissage, seuils, fusion du CHSCT, CE, délégués personnels, les contrats de projets, la pénibilité... sont au menu des conversations.
Ces réflexions et échanges fructueux alimenteront forcément mon travail parlementaire lors de la nouvelle session.
Cette ETI numéro 1 pour les rubans à transfert thermique, spécialisée dans les cartouches d'imprimantes, les cellules voltaïques organiques, affiche une belle croissance, son développement à l'international, avec désormais 9 filiales, permet de conforter et d'augmenter le nombre de salariés en France.
Les clefs du succès : 
-l'investissement, un important département recherche et développement, une robotisation porteuse d'emplois, et une activité croissante à l'international.
-le management, ARMOR se définit comme une entreprise humaine qui  s’appuie sur l’implication et le savoir-faire de l’ensemble du personnel. 277 salariés du groupe sont actionnaires – 12% de femmes occupent les instances de direction. 
240 millions de CA, 1800 salariés dans le monde, 660 en France, Armor se positionne clairement sur l'économie circulaire et le développement durable, avec des investissements colossaux sur les énergies renouvelables, et une intégration à tous les niveaux de la Responsabilité Sociétale de l'entreprise.
La suite de stage se poursuit sur le site industriel de la société à la Chevrolière, où je découvre le processus de production.