Le 30 août, j’ai participé à l’inauguration de la première base physique du Bénéteau Boat Club aux Sables d’Olonne.  Le club permet de s’adonner aux plaisirs de la navigation sur des bateaux Bénéteau récents sans en être propriétaire, de bénéficier d’avantages réservés aux membres du club sans les contraintes inhérentes à la propriété d’un bateau.

La voile fait partie de ma jeunesse. Avec mes parents, nous passions chaque été un mois en mer, sur l’Atlantique, en passant par le Golfe de Gascogne. Un mois en mer mais pas sur n’importe quel bateau car, si la voile fait partie de ma jeunesse, Bénéteau y est associé puisque nous naviguions sur un Évasion 32, ce ketch emblématique qui a marqué une évolution pour Bénéteau.

La Vendée navigue sur toutes les mers du monde avec le Vendée Globe, naturellement, mais aussi grâce au groupe Bénéteau. Que de milles parcourus depuis 1884, que d’évolutions majeures apportées dans le secteur de la navigation, dans la plaisance. Bénéteau, fleuron vendéen ancré dans son port d’attache de Saint-Gilles-Croix de Vie, fabricant ligérien qui contribue à faire des Pays de la Loire la première région dans la construction nautique. Leader national, mondialement reconnu, Bénéteau navigue depuis plus de 130 ans en bon marin entre éclaircies et tempêtes, belle mer et avis de grand frais, grand largue ou au près serré. L’entreprise a toujours su s’adapter et le Bénéteau Boat Club est une nouvelle preuve de ce souci d’évolution constante.

Proposer des bateaux à la location quand on est fabricant peut paraître surprenant. Sauf que, aujourd’hui, les formules « à la demande » sont dans l’air du temps. Le streaming a remplacé le CD ou le DVD, les vélos en libre-service sont disponibles dans de nombreuses villes, quand ce ne sont pas des trottinettes électriques ou des voitures. Pourquoi détenir un objet dont je n’ai pas besoin en permanence ? C’est une question récurrente pour de nombreux consommateurs, qui se pose d’autant plus pour les plaisanciers quand on sait que que l’usage moyen d’un bateau de plaisance est de l’ordre de 2 semaines par an. Combien d’amoureux de la mer, de pêcheurs ou de skippers, restent à quai plutôt que d’investir dans un bateau et financer assurances, entretien, place au ponton (quand on en trouve une)… Naturellement, la location existe déjà par le biais de professionnels ou de particuliers, notamment à Port Olona. Bénéteau Boat Club vient donc compléter cette offre en y apportant une subtilité également tendance : Faire partie d’un club, pour ne pas dire d’une famille, la famille Bénéteau. Un club qui permet de prendre la mer depuis 32 ports différents, français et européens, en se sentant comme à la maison, à bord de bateaux Bénéteau récents et entretenus, en bénéficiant d’une offre de services exclusifs, d’événements particuliers. Cela va devenir compliqué de rester à terre.

Cette inauguration est également pour moi l’occasion de rappeler l’importance économique que revêt la plaisance pour notre littoral vendéen. Comme j’ai pu l’évoquer avec la Fédération des Industries Nautiques et son président Yves Lyon-Caen, présent à l’inauguration, le nautisme doit être mieux considéré dans le document stratégique de façade, notamment la partie NAMO qui nous concerne, le nautisme représente une économie importante pour l’industrie, le tourisme, la vie des ports et de notre littoral. Ce littoral sur lequel nous, les parlementaires, nous efforçons d’apporter une réponse législative à un environnement fragile qui s’effrite. Bien sûr que la loi Littoral doit être maintenue mais des adaptations sont nécessaires pour permettre aux professionnels de la mer d’être en contact avec l’élément dont ils dépendent, qu’ils soient pêcheurs, ostréiculteurs ou loueurs de bateaux.

Tout comme, il conviendra de demeurer vigilant sur les conséquences de la taxation des importations des produits manufacturés américains dans l’Union Européenne, dont les bateaux font partie. L’export est un enjeu majeur des fabricants de bateaux français. Aussi, je partage l’avis de la FIN et souhaite que l’État français soutienne la filière si les bateaux français venaient à être taxés sur le marché américain.

Bénéteau a choisi pour siège un bâtiment énergétiquement positif, il est heureux de constater que l’environnement est au cœur des soucis d’un groupe comme Bénéteau et qu’il saura une nouvelle fois s’adapter en apportant des solutions « vertes » dans la propulsion, dans la conception et la fabrication comme il apporte avec ce club des solutions aux amoureux de la plaisance en naviguant sans être propriétaire.

Après une saison estivale qui invitait aux plaisirs du nautisme et de la mer, ayons tous à cœur de promouvoir la mer et tous les métiers qui s’y rapportent.

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