Lundi 19 octobre, à l’invitation d’Interbev (association nationale Interprofessionnelle du Bétail et des Viandes), je me suis rendue sur l’exploitation de Thierry Robin, éleveur à Saint-Sulpice-en-Pareds, pour évoquer le bien-être animal.

Il est signataire du Manifeste des éleveurs ligériens porté par l’interprofession qui rappelle les services rendus par l’élevage au territoire et sa contribution aux challenges de notre pays : local, goût, emploi, bien-être animal, santé, biodiversité, environnement, …

Alors que circule sur les réseaux sociaux un Référendum d’Initiative Partagée pour les animaux, ce pacte répond à un besoin de communiquer pour renouer la confiance avec les consommateurs. Les éleveurs savent qu’ils doivent s’ajuster à des évolutions de société mais veulent aussi pouvoir vivre de leur profession.

J’ai d’ailleurs récemment alerté le gouvernement sur la nécessité de maintenir les établissements d’abattage non agréés, menacés de suppression dans le cadre de la révision du règlement par la commission européenne, alors que l’on prône les circuits courts et la consommation de proximité. La viabilité de ces exploitations, déjà éprouvée durant la crise sanitaire de la Covid, serait d’autant plus menacée si cette décision était confirmée.

Les éleveurs ont déjà largement anticipé les questions du Manifeste, ce sont des passionnés qui agissent non pas pour polluer ni pour martyriser la planète, mais pour la nourrir. Laissons les travailler, ils sont d’ores et déjà soumis à des nombreuses contraintes et normes. Notre agriculture est l’une des plus vertueuses, alors oui stop à l’agribashing !

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