Le premier ministre Édouard Philippe a reçu, le 9 janvier, une délégation d’élus vendéens dans le cadre des réflexions relatives à l’aéroport Notre-Dame-des-Landes.

J’ai pu, à cette occasion, rappeler mon hostilité au projet si celui-ci n’était pas associé à un nouveau franchissement de la Loire, si aucune infrastructure routière et ferroviaire n’était programmée pour la Vendée. Un tel projet sans infrastructures serait suicidaire pour notre économie vendéenne, pour notre tourisme.

Le 17 janvier, j’ai pris acte de la décision du gouvernement de mettre un terme à un projet vieux d’un demi-siècle même si, comme j’ai pu l’exprimer à Ouest France, j’ai le sentiment d’un immense gâchis. Cette dépense inutile d’énergie et d’argent public aura par ailleurs des conséquences politiques. En effet, si nous pouvons nous réjouir qu’une décision soit actée, l’abandon de l’aéroport est contraire à des promesses antérieures de l’État et déconsidère une consultation citoyenne.

Il convient à présent d’engager les procédures pour réaliser l’amélioration de l’aéroport de Nantes-Atlantique et permettre un développement profitable à l’ensemble du Grand Ouest.

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