Mon déplacement à Saint-Jean-de-Monts le 22 mai dernier a été l’occasion, après avoir visité l’Espace Innovation La Folie, de prendre le temps d’échanger avec les élus du territoire qui m’accueillaient : André Ricolleau, Président de la Communauté de Communes et Maire de Saint-Jean-de-Monts, Rosiane Godefroy, Maire du Perrier, Raoul Grondin, Maire de Notre-Dame-de Monts et Jean-Michel Rouillé, Maire de Soullans.

La volonté d’une gestion durable du Marais Breton est partagée par les acteurs de ce territoire. La faune et la flore invasives importées est une menace bien réelle. En effet, c’est le premier facteur de destruction de la biodiversité que la loi n°2016-1087 d’août 2016 entend reconquérir.

Lors de l’examen du projet de loi au Sénat, je n’avais pas manqué

d’alerter le Gouvernement mais je n’ai pas eu de réponse :

« .... Ce dont, dans les marais vendéens par exemple, nous sommes des témoins privilégiés.
.... des espèces exotiques invasives importées se développent au détriment de tout l’écosystème. C’est le cas de plantes aquatiques envahissantes.... Des actions d’arrachages tentent de réduire leur taux de recouvrement. Mais le prix à payer est exponentiel.
Dans le cadre de la stratégie nationale pour la biodiversité, il faudrait que l’ensemble des plantes exotiques envahissantes soit interdit à la vente. Côté faune, même constat.
Si les acteurs locaux luttent contre les rongeurs aquatiques nuisibles, ragondins et rats musqués, sur leur territoire, c’est à leurs frais. .... propriétaires, associations et collectivités se heurtent à une réglementation de plus en plus drastique pour intervenir.»
La préservation des sols est une autre préoccupation.
Dés la reprise des travaux parlementaires, j’interviendrai pour alerter le nouveau Gouvernement. 

(c)DR

En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de cookies destinés à améliorer la performance de ce site et à vous proposer des services et contenus personnalisés.

X