Le 14 septembre 2019, le pôle scolaire de Saint-Christophe-du-Ligneron était inauguré par monsieur le maire Thierry Richardeau. C’est avec plaisir que j’ai accepté son invitation à découvrir la concrétisation d’un projet articulé autour du souhait de satisfaire l’ensemble des utilisateurs : les élèves, les enseignants, les parents d’élèves. 

Il est évident qu’un environnement agréable, des bonnes conditions de travail, un espace adapté favorisent l’apprentissage. Le bénéfice vaut pour les élèves, comme pour les professeurs. La réunion de l’école publique et de l’accueil de loisirs sur un seul site, à proximité du complexe sportif et, à terme, du restaurant scolaire, est gage de confort, de sécurité. Le rapprochement géographique des deux écoles est, par ailleurs, un symbole et une volonté, celle de favoriser les échanges et le respect mutuel des convictions.

La réussite de ce projet et ses bénéfices étaient d’autant plus souhaitables que les discussions autour du pôle scolaire n’ont pas toujours fait l’unanimité au sein du conseil municipal, notamment en raison des fermetures de classe. Fallait-il construire ce pôle scolaire ? Oui, assurément, au regard de la vétusté des anciennes classes et de l’accueil périscolaire, au regard des déplacements contraints par l’éloignement des différents sites. Fallait-il construire six classes alors que des fermetures étaient prononcées ? L’avenir le dira mais cela ramène à un sujet que j’évoque régulièrement avec la directrice académique, d’autant plus en cette période de rentrée scolaire : les fermetures de classe. Aucune municipalité ne souhaite fermer de classes et celles-ci sont toujours mal vécues quand elles sont décidées à la limite des seuils, générant par le fait des classes souvent surchargées.

La Vendée gagne des habitants mais perd des enfants. Chaque année, notre département enregistre une baisse des naissances. En 10 ans, nous sommes progressivement passés de 7 700 à 6 100 naissances par an, soit 1 600 naissances en moins, soit l’équivalent d’une soixantaine de classes. À Saint-Christophe-du-Ligneron, la tendance des naissances est également à la baisse mais, à la faveur de nouveaux arrivants, la démographie de la commune est en hausse. Fort de ce constat, en ma qualité de membre de la commission Culture, Éducation et Communication du Sénat, je défends depuis plusieurs mois auprès de la direction académique, du département, du préfet et de l’association des maires, la convention ruralité définie par mon collègue sénateur de l’Ariège Alain Duran. Le principe, dans ses grandes lignes, est simple, il convient de ne plus penser « une école dans ma commune » mais « une école pour ma commune ». En d’autres termes, avec l’application de la convention ruralité, il faudrait que nous acceptions de réfléchir à l’échelle de plusieurs écoles, répartir les élèves sur un territoire, penser les transports… Je me félicite qu’une réflexion se soit engagée sur la Vendée car je considère que c’est un moyen pour éviter les fermetures de classe, sinon d’écoles, et donc de maintenir un enseignement de proximité.

Bravo à monsieur le maire et son équipe municipale pour ces réalisations, cette école et cet accueil de loisirs auquel j’ai contribué modestement, à la hauteur des moyens qui étaient octroyés aux sénateurs par le biais de la réserve parlementaire, d’avoir contribué à la réalisation de ce pôle scolaire au sein duquel grandira, pourquoi pas, un futur parlementaire ?

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