Le 4 septembre, j’ai participé à l’inauguration de la maison paramédicale de Sainte-Foy.

À l'occasion de la précédente session parlementaire, le Sénat a adopté une proposition de loi portant pacte national de revitalisation des centres-villes et centres-bourgs. Dans cette loi, il est question de fiscalité, d’accès au logement, de modernisation du commerce de détail. À savoir, un ensemble de mesures visant à redonner de l’attractivité aux centres-bourgs, cœur et poumon de nos communes et de nos villes. Je me félicite de l’adoption de cette proposition de loi car je suis convaincue de l’importance de ces centres névralgiques qui contribuent au bien-vivre dans un environnement quotidien.

Avec cette inauguration, force est de constater que l’équipe municipale de Sainte-Foy n’a pas attendu le législateur pour s’emparer du sujet et donner à la commune attraits et charmes qui se constatent visuellement et se vérifient dans les faits. La commune grandit et l’offre de services aussi.

Il est vrai que Sainte-Foy est idéalement située à proximité de la future commune nouvelle des Sables d’Olonne, que l’espace et le prix du foncier sont sans comparaison avec sa voisine.

Cependant, les initiatives n’ont pas manqué, à destination de tous, petits et grands, jeunes et anciens, pour doter la commune d’arguments décisifs, que ce soit en termes de commerce, de structures d’accueil et de loisirs, d’aménagements et de rénovations. Un ensemble d’investissements en faveur du bien-vivre qui contribuent à faire de Sainte-Foy une commune dynamique et attractive.

Cette maison paramédicale ajoute à l’attractivité du territoire et répond concrètement aux soucis récurrents de l’offre de soins : infirmiers, pédicure-podologue, ostéopathe, psychologue. Un médecin généraliste manque encore à l’appel, c’est regrettable mais tellement commun malheureusement. Les jeunes médecins ont une méconnaissance de la médecine générale, les stages d’étude se déroulent presque exclusivement en milieu hospitalier et non pas en cabinet. La médecine générale peut même être vécue par eux comme un échec face à la prestigieuse chirurgie. Il conviendrait de revoir le parcours universitaire afin de ramener la médecine générale dans les communes rurales. Cela étant, je ne doute pas que les nombreux attraits de la commune et son dynamisme démographique sauront être des arguments qui décideront un futur médecin à établir un foyer, à devenir foyen. Comme le précisait Jean-Paul Dubreuil dans son allocution, la municipalité a déjà prévu cette éventualité. Un terrain attenant à la maison médicale est destiné à accueillir un cabinet médical, ainsi qu’une pharmacie dès lors que la commune aura atteint les 2 500 habitants, seuil nécessaire pour accueillir une officine.

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