Monsieur le Maire Régis Plisson m’a accueillie à la mairie de Bellevigny le vendredi 1er mars, en compagnie d’une partie de ses adjoints de la commune nouvelle, née de la fusion de Belleville-sur-Vie et Saligny : Marie-Dominique Vilmus (en charge de l’Enfance-famille), Jean-Luc Lardière (affaires scolaires – culture- communication), Léonard Broussely (Développement durable – patrimoine), Nicole Durand-Gauvrit (Voirie) et le maire-délégué de Belleville-sur-Vie Félix Fleury (Urbanisme).

Bellevigny est ce qu’il est possible d’appeler une ancienne commune nouvelle puisqu’elle vient de passer le cap des 3 ans. Un premier bilan confirme certaines économies, 11 % sur le personnel administratif et sur les achats par exemple. Par contre, la charge des services techniques reste identique, « la fusion ne tue pas les mauvaises herbes ». Il ne subsite pas de doublon sur les associations sportives, sauf pour le football. Les deux clubs, qui comptent plus de 200 adhérents, n’ont pas privilégié une fusion.

Concernant la gouvernance de la commune nouvelle, tous les adjoints ont été maintenus. Cette situation a amené la création de binômes qui travaillent de façon permanente ensemble. Monsieur le maire délégué de Belleville-sur-Vie, tout en reconnaissant qu’il a plus conservé sa fonction de 1eradjoint de l’ancienne commune de Belleville-sur-Vie, considère que le maintien d’un maire délégué est important car il demeure une figure de proximité de sa commune et, le cas échéant, une soupape de sécurité pour le « super maire », reconnu comme tel par les citoyens.

Les programmes 2014 des 2 communes ont été réalisés. La commune nouvelle est même allée au-delà. Cependant, un chantier interroge : la réfection de l’église (charpente, toiture, enduits, vitraux) est estimée à 1,8 million d’euros. Un choix compliqué s’impose car d’autres investissements sont programmés : bar-restaurant à Saligny, maison des jeunes…

Bellevigny délivre 40 permis de construire par an en moyenne mais la municipalité demeure vigilante en privilégiant une démographie raisonnée, tout en veillant à garantir du logement social, « Nous ne sommes pas dans une politique du chiffre ».

Monsieur le maire considère que, si la loi NOTRe a des défauts, il manque tout de même l’obligation aux communes de se regrouper. Il s’interroge sur l’intérêt de conserver plus de 18 000 communes de moins de 500 habitants et déplore le résultat mitigé en nombre de communes nouvelles malgré les incitations financières. Cette position reste assez peu partagée par les nombreux maires que je rencontre. En effet, d’une manière générale, ils réclament souvent plus d’autonomie, plus de liberté et souhaitent que le bon sens prime.

En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de cookies destinés à améliorer la performance de ce site et à vous proposer des services et contenus personnalisés.

X