Vendredi 14 septembre, j’ai été reçue à la mairie de Fougeré par le maire Jean-Marie Chabot. 

Avant même de commencer notre entretien, je suis agréablement surprise par l’architecture du lieu. La mairie de Fougeré a subi une rénovation intérieure récente. Une passerelle couverte permet de passer du bâtiment principal, la mairie historique, à une extension composée d’une salle polyvalente, d’une bibliothèque et d’un patio accessible aux écoliers voisins. Par ailleurs, l’accueil de la mairie fait également office de bureau de poste. Ou quand mutualiser deux services publics permettent le maintien d’un meilleur service au profit des citoyens. La concentration de services en coeur de centre-bourg contribue ainsi au maintien des services et commerces de proximité indispensables aux habitants. Ici, encore, la municipalité n’a pas attendu les travaux du parlement pour mettre en place les outils de revitalisation du coeur de ville, énoncés et adoptés dans la proposition de loi du Sénat.

Premier édile de la commune depuis 2001, après avoir été adjoint à partir de 1986, Jean-Marie Chabot ne se représentera pas en 2020. Il espère que la suite s’écrira avec un adjoint, voire un binôme. Selon lui, « la difficulté sur les territoires n’est pas de trouver des maires mais des colistiers ».

Les élus ne manquent pas de projets et travaillent pour faciliter l’accès au logement, pour mettre à disposition des équipements sportifs et culturels. Un projet de salle de sport sera à l’étude en 2019 mais sa réalisation sera confiée comme un passage de relais à la prochaine municipalité.

La commune affiche la plus forte progression démographique de l’agglomération de La Roche sur Yon, elle est passée de 800 à 1 300 habitants entre 2001 et aujourd’hui. Le maire précise que la commune s’est adaptée et veille à modérer son expansion pour éviter des charges trop importantes imposées par la création de nouvelles infrastructures.

Deux lotissements, dont un communal, sont en cours actuellement (33 lots). Ainsi, l’apport de nouvelles naissances permettra de maintenir l’école.

La commune applique une carte communale. Un PLUI est à l’étude pour 2020.

Jean-Marie Chabot déplore un environnement trop « technocratique » inadapté à certains territoires, celui qui impose de réaliser un rond-point en entrée d’agglomération quand le bon sens préconise simplement un rétrécissement de voie avec bordures franchissables.

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