Le 05 avril, j’ai été reçue en mairie de La Boissière-des-Landes par Monsieur le Maire Michel Chadeneau, accompagné d’une partie du conseil municipal.

Afin de répondre à l’évolution démographique et au besoin de logement et d'infrastructures adaptées, la commune a lancé de nombreux projets cette année comme une nouvelle station d’épuration, l’agrandissement du centre de loisirs, et le lancement d’un nouveau lotissement proche du bourg et de la zone d’activités les Acacias qui représente plus de 300 emplois.

J’ai eu le plaisir, accompagnée des élus, de visiter la Marpa (maison d’accueil rural pour les personnes âgées), qui a ouvert ses portes en février 2018, avec notamment une cuisine centrale qui alimente également les 2 écoles. Des réalisations avec un souci permanent de mutualisation pour un meilleur service aux habitants.

L’intercommunalité a également alimenté nos échanges, avec le transfert de compétences comme l’assainissement programmé en 2020, mais également la répartition des délégués dans la nouvelle intercommunalité Vendée Grand Littoral. Désormais seul le maire de la commune est délégué, les élus ont un sentiment d’éloignement de la vie communautaire et estiment qu’un minimum de 2 représentants serait nécessaire.

Depuis les lois Maptam et NOTRe, certains élus municipaux pris dans de vastes ensembles ne s’y reconnaissent plus. Le Sénat a récemment lancé une consultation auprès des élus locaux sur la place des élus municipaux dans la gouvernance des intercommunalités. Le questionnaire visait à obtenir des informations sur les difficultés auxquelles les élus peuvent faire face dans la gouvernance des EPCI et viendra nourrir les travaux de la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales pour identifier, dans les territoires, les bonnes pratiques mises en œuvre pour mieux associer les élus communaux au fonctionnement des intercommunalités.

La proposition faite par l’AMF lors du dernier congrès des maires en novembre 2018 pour renforcer les règles de parité au sein des communes et intercommunalités, propose d'étendre le principe des listes paritaires avec autant d'hommes que de femmes à toutes les communes, quelque soit le nombre d'habitants. Pour l'instant ce n'est le cas que pour les communes de plus de 1000 habitants. L'AMF souhaite également que les intercommunalités fassent un effort dans le sens de la parité homme/femme.

La délégation aux droits des femmes du Sénat que je préside, organisait le 17 janvier dernier une table ronde sur la parité dans les intercommunalités. Il s’agissait de s’inscrire dans le débat de ces derniers mois, reposant sur le constat partagé d’une parité fragilisée dans les intercommunalités, en lien notamment avec les fusions encouragées par la loi NOTRe et, plus généralement, la faible proportion de femmes maires.

Ce sujet n'est pas encore tranché ; l'AMRF, l'AMF et les associations ne semblent pas encore s'accorder sur une position commune.

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