Jeudi 20 septembre, j’ai quitté les élus départementaux pour aller à la rencontre de David Marchegay, maire de La Bretonnière-La Claye, de Jean-Pierre Pellenec, maire délégué de La Claye, et Christian Rodde, adjoint à la commune.

Est-ce la jeunesse des habitants (moyenne d’âge : 45 ans) ou la volonté des élus qui impacte le dynamisme de la commune ? Force est de constater que les deux petites communes associées depuis 2000 sont actives malgré une démographie inférieure à 600 habitants. La Claye comptait 42 habitants avant l’union, elle recense aujourd’hui 100 habitants. Pour reprendre les termes du maire, « nous n’avons pas de problème, nos ambitions sont raisonnables, nous traçons notre route ». 

Un seul élu, le maire, représente La Bretonnière-La Claye au sein de la communauté de communes (Sud-Vendée-Littoral). Il y a de grosses disparités entre les 44 communes membres mais, à la faveur d’une gouvernance rurale, la parole est très libre et permet aux petites communes d’être écoutées.

Le service technique est sous-traité à des entreprises. Bien que cette solution apporte moins de réactivité, elle contribue à réduire les charges fixes. Le seul emploi est occupé par une secrétaire de mairie. La municipalité envisage tout de même de développer les services à la population en proposant une activité de conseil et un bureau de poste. Une boulangerie, propriété de la mairie, est exploitée en location.

La Bretonnière-La Claye dispose d’une école privée (50 élèves) et travaille en partenariat avec l’école publique de Lairoux (12 élèves). Bien que cela ne soit pas d’actualité, le maire considère que l’éventualité de ne plus avoir d’école pourrait se concevoir si un effort est fourni pour le transport des élèves

Un tissu associatif conséquent, 11 associations, participe à l’animation de la commune, dont la fête folklorique, organisée par l’école, qui réunit 150 bénévoles et accueille 1 500 personnes chaque année.

Un terrain de tennis, peu utilisé, vient d’être rénové en terrain multisports. Une liaison douce permet aux scolaires d’y accéder. Une aire de jeux, adaptée aux plus petits, permet aux assistantes-maternelles de se rencontrer.

Quatre exploitations agricoles sont installées sur la commune, dont un GAEC (Cleya) aux techniques innovantes. Une zone d’activité est implantée en périphérie. Elle regroupe entre autres un pisciniste, une société de gardiennage, une fonderie d’aluminium (qui fournit des pièces pour les métros de New York, Tokyo…), un négoce de produits d’hygiène alimentaire, un sellier automobile.

Une démarche PLUIH est en cours. Des dents creuses sont recensées dans le bourg et une dizaine de parcelles sont disponibles dans un lotissement.

La rencontre a également été l’occasion d’évoquer le travail parlementaire, dont la révision constitutionnelle, le projet de loi Egalim ou encore larevitalisation des centres-villes et centres-bourgs. Mutualisation, statut de l’élu, taxe d’habitation, les sujets sont nombreux, souvent similaires et montrent bien que les doutes des élus sont universels. Ils attendent une réponse urgente que la loi ELAN ne saura satisfaire.

Le maire David Marchegay est par ailleurs 1ervice-président de la fédération départementale des chasseurs de la Vendée.

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