J’ai été reçue le 5 octobre à la mairie de La Guérinière par madame le maire Marie-France Léculée, accompagnée des adjoints Marc Dano (Urbanisme, voirie, bâtiments) et Laurent Soulard (Finances, budget, économie locale).

Le « petit poucet des communes de l’île », pour reprendre les termes de madame le maire, a des finances saines, gérées en bon père de famille. Les orientations de contraintes budgétaires ont amené la commune à faire des efforts, notamment en axant les ressources humaines (23 ETP à l’année + 4 en saison) sur les compétences (les TAP ont notamment permis aux agents territoriaux d’acquérir de nouvelles compétences). La Guérinière restitue 1 M€ par an.

Considérant que la gestion prévisionnelle peut fonctionner sur une mutualisation, Madame le maire regrette qu’elle n’ait pas aboutie à l’échelle de l’île, hormis le ramassage des algues.

Marie-France Léculée reconnaît cependant que l’Île de Noirmoutier constituait l’intercommunalité la plus porteuse avant la loi NOTRe.

Le revenu moyen des habitants de La Guérinière est assez confortable (2 500 € par habitant),

71 % des logements sont des résidences secondaires. La commune dispose de 50 logements sociaux. L’ambition des élus est de maintenir la population et de créer du logement abordable en tenant compte des moyens dont elle dispose.

Un pôle sénior est en construction, couplé à un pôle paramédical. La commune souhaite ainsi mener une politique d’accompagnement en interne pour parer au manque de médecins sur l’île. Il y en avait 10 en 2010, seuls 5 demeurent aujourd’hui ; le seuil critique est atteint.

Des investissements sont en cours sur une partie de la salle de sports vieillissante. Les ateliers municipaux attenants à la mairie sont en cours de transformation vers un complexe multisports dédié aux activités périscolaires et sportives (coût du programme : 700 K€ ; livraison milieu 2019)

Un autre projet occupe la municipalité visant à maintenir une activité commerciale dans le centre-bourg, un sujet auquel le Sénat apporte des pistes au travers de la proposition de loi portant Pacte national de revitalisation des centres-villes et centres-bourgs, dont certains éléments ont été repris dans la loi ELAN. La commune a acquis une friche commerciale, un grand bâtiment en centre-ville (Espace des Pins : maison de l’artisanat durant l’été), implanté sur un terrain de 1 500 m2. Elle souhaite dorénavant créer des logements et permettre à un gérant d’installer un commerce de bar-restauration.

En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de cookies destinés à améliorer la performance de ce site et à vous proposer des services et contenus personnalisés.

X