Le 5 septembre, j’ai été reçue en mairie du Bernard par le maire Loïc Chusseau, accompagné du 1er adjoint Bernard Jolly et du 2è adjoint Jean-Claude Bulot. Élu depuis 1995, Loïc Chusseau, agriculteur en activité, mène son 2è mandat à la tête de la municipalité.

J’ai ressenti, durant la réunion, le souci qu’ont les élus de penser l’avenir du Bernard avec un coup d’avance, de favoriser un développement raisonné. Depuis 1995, la commune a eu la volonté de s’accaparer de l’urbanisation par la maîtrise du foncier. C’est aujourd’hui la seule commune de la communauté d’agglomération Vendée Grand Littoral à proposer des lotissements communaux. Comme de nombreuses communes du rétro-littoral, Le Bernard est soumis à une forte pression immobilière. En endossant la fonction de promoteur immobilier, la commune a pu créer des lotissements en veillant à la qualité des acquéreurs. La dernière réalisation se répartit comme suit : 50 % des parcelles primo-accédants, 25 % locatif, 25 % secondaire. Aussi, Le Bernard connait un développement démographique favorable à l’installation de nouveaux commerces, 1 350 habitants contre 1 215 en 2015, l’école accueille 110 élèves (contre 37 en 1995). Actuellement, la commune s’engage dans une évolution raisonnée du PLU, soit environ 2,5 % (elle a pu atteindre 6 % auparavant). Le maire espère qu’il sera approuvé fin octobre, malgré un premier refus durant l’été. Le PLU intègre un lotissement de 12 parcelles et un projet de pôle santé. Un SCOT cohérent avec le PLU suivra début 2019.

Les ateliers municipaux, la mairie et l’école ont fait partie des travaux réalisés durant le précédent mandat. La mise aux normes d’accessibilité et la modernisation des infrastructures, une crèche privée et une aire de camping-cars font partie des projets de l’équipe. Une salle socioculturelle (600 m2, 1,2 millions d’euros) est actuellement en cours.

Le budget de fonctionnement du Bernard est de 800 K€ annuel. Fiscalité et DGF sont stables.

La commune compte 18 exploitations agricoles : 2 laitières, 3 céréalières, le restant céréalière + viande.

Impliquée dans le dossier de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, Loïc Chusseau m’informe que 7 maisons de la commune sont concernées par la sécheresse.

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