Monsieur le Maire Philippe Grelier m’a reçue le mardi 23 avril en mairie de Liez, avec la première adjointe Adeline Pouplin.

La commune du marais poitevin, qui compte 275 habitants, s’étend sur 848 hectares, dont 699 hectares en surface agricole (3 sièges d’exploitation). Elle est contrainte dans son développement démographique car intégrée au réseau Natura 2000, 60 % en site naturel classé et 5 % en site naturel inscrit. En conséquence, il n’y a pas de zone constructible à Liez, seules sont possibles les restaurations et rénovations du patrimoine bâti. Depuis 2001, le maire estime avoir signé une quinzaine de permis de construire.

Un RPI, géré par un syndicat intercommunal, associe les écoles de Liez, Saint-Sigismond et Le Mazeau. L’école de Liez, actuellement fermée en raison de malfaçons constatées à la suite de travaux de rénovation datant de 2013, espère pouvoir accueillir à nouveau des élèves (GS – CP) à la rentrée prochaine.

Liez ne dispose d’aucun commerce.

La commune emploie uniquement une secrétaire de mairie à mi-temps. Jusqu’en 2013, un agent technique était également salarié. Suite à son départ à la retraite, la commune a fait le choix de sous-traiter ces compétences à des sociétés privées (l’entretien des espaces verts a été assuré par l’intercommunalité jusqu’au 1erjanvier 2018). Selon monsieur le Maire, la commune réalise des économies notoires grâce à ce fonctionnement « à la demande ».

Une aire de loisirs (constituée d’un préau de 100 m2, d’un boulodrome, d’une aire de jeux, de sanitaires et d’une aire de stationnement) verra le jour d’ici l’été.

Liez dispose d’une relative autonomie, y compris financière. Les investissements annuels représentent environ 180 K€.

Monsieur le Maire s’interroge sur la pertinence de la fusion des intercommunalités. Il considère que celles-ci ont accru l’éloignement des petites communes des décisions du fait de leur absence dans les bureaux intercommunautaires (où les projets se discutent).

Dans le même ordre d’idée, monsieur le Maire, s’appuyant sur l’adage qui veut que « le moteur qui marche le mieux est le mieux isolé », se dit opposé à la fusion des communes, a fortiori quand les motivations sont prioritairement financières. 

La question de la parité n’est pas un problème puisque la commune s’évertue déjà à l’appliquer, « elle devrait être naturelle ».

Suite à 2 démissions et 1 décès, le conseil municipal est actuellement formé de 8 élus (au lieu de 11). Selon monsieur le Maire, il conviendrait, avant de passer à la parité, de réduire le nombre de conseillers municipaux dans les communes de moins de 500 habitants, « 7 ou 9 élus suffisent ».

S’inspirer du terrain, recenser les problématiques, les visites de communes me donnent le pouls des territoires et m’apportent des approches différentes de sujets dont se saisit le Sénat, de textes proposés au vote : la représentation des petites communes dans les conseils intercommunaux, la parité dans les conseils municipaux… Comme je le fais depuis le début de mon mandat, je continuerai d’aller à la rencontre des élus de la Vendée et d’ailleurs pour nourrir mon travail parlementaire et porter leur voix au Sénat.

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