Le 5 septembre, j’ai été reçue en mairie de Longeville sur Mer par le maire Michel Bridonneau, accompagné de la 3è ajointe Geneviève Le Bihan (affaire sociales, Enfance, Jeunesse et personnel communal), du 4è adjoint Thierry Monnier (Éducation, Sports) et du DGS Tony Brinster.

La municipalité de Longeville sur Mer s’est engagée dans un plan de modernisation des infrastructures et de revitalisation du centre-bourg. La mairie et l’école, tout en demeurant sur le site initial, ont bénéficié d’améliorations notoires tant esthétiques que techniques. Une prochaine halle viendra enrichir l’offre commerciale et ajouter à l’attractivité du cœur de ville. Le maire reconnaît qu’il est difficile de maintenir les commerces en centre-ville en raison des fortes contraintes, notamment pour les commerces de bouche, les problèmes de personnel et la présence des grandes surfaces en périphérie

 « L’histoire de Longeville, c’est surtout la forêt ». En disant cela, le maire évoque l’intérêt que représente cette grande réserve de biomasse, emblématique de la ville de bord de mer, mais aussi les préoccupations inhérentes à ce lieu naturel protégé. La mairie peine à régler le problème des occupations illégales sur les terrains privés : maintien d’équipements de plein-air à l’année, locations estivales non déclarées... La tradition du pied-à-terre peine à s’inscrire dans la légalité actuelle imposée, entre autres, par Natura 2000. Par ailleurs, au-delà de la forêt, il y a les problèmes inhérents au recul du trait de côte. Conscient de l’étendue des dégâts, Michel Bridonneau serait favorable à une gestion pensée et menée conjointement par un ensemble de communes.

Tout comme, il estime que la démarche de labellisation « Grand Site de France » du Veillon  doit être porté par la Communauté de Communes Vendée Grand Littoral, et non pas seulement par les communes de Talmont-sur-Mer et Jard-sur-Mer.

La commune dispose d’un Ehpad d’une capacité de 53 lits. Un accueil de jour en projet. Comme dans de nombreux établissements, des problèmes existent : Le nombre de salariés n’a pas suivi par rapport à la dépendance, les recrutements de personnel sont compliqués et les jeunes se disent dégoûtés par le métier. Avec l’installation croissante de retraités en Vendée, le problème risque naturellement de s’amplifier.

L’adjointe Geneviève Le Bihan évoque un souci relatif à la fiscalité. Le CCAS assure un service de portage de repas à domicile. Or, l’administration ne considérant pas cela comme un service social, il est réclamé à la mairie un arriéré de TVA. L’adjointe m’a soumise la motion sollicitant le non-assujettissement à la TVA pour l’activité de portage de repas. Il n’est pas concevable que ce service indispensable pour le maintien de personnes âgées à leur domicile soit considéré comme une activité commerciale et m’appliquerai à ce que cette situation inédite devienne anecdotique.

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