J’ai été reçue le jeudi 26 avril par le maire de Maché, Jean-Pierre Micheneau. Cette visite a été l’occasion pour moi de constater que cette petite commune, paisible et accueillante de 1400 habitants, située au cœur de la vallée de la Vie, doit faire face à de nombreuses difficultés.

La fermeture et la liquidation du principal café du village, Le Bouchon, en 2016 en raison d’une structure défaillante, a porté le coup de grâce à l’activité de la commune. Le territoire rural, aujourd’hui enferré dans des méandres judicaires, n’est toujours pas parvenu à la signature d’un compromis pour l’achat d’un nouveau café et déplore, un peu plus chaque jour, l’incidence de cette fermeture sur l’activité des commerces alentours.

Par ailleurs, Maché se heurte à la problématique, commune à tous les territoires ruraux isolés, de la désertification médicale. Si le village a amorcé des travaux de réhabilitation du centre-bourg et du pôle médical, il peine toutefois à attirer des médecins et est encore aujourd’hui contraint de partager son unique généraliste avec la ville voisine.

Cette situation inquiétante nous renvoie à l’urgente nécessité de proposer une loi à la hauteur du défi que représente la question de la dévitalisation des centres-bourgs et des déserts médicaux. C’est tout l’enjeu du travail sénatorial initié par les sénateurs Martial Bourquin et Rémy Pointereau qui ont, le 19 avril dernier, élaboré la proposition de loi portant Pacte national pour la revitalisation des centres-bourgs et des centres-villes

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