Vendredi 5 octobre, j’ai été reçue en mairie de Noirmoutier-en-l’Île par le maire Noël Faucher, accompagné d’Anicette Varnajo (1èreadjointe en charge des activités maritimes, portuaires et nautiques des ressources humaines), Geneviève Leboeuf (adjointe affaires sociales et vie associative), Lionel Gendron (adjoint voirie et propreté), Jean-Claude Bugeon (adjoint communaux, parc automobile et affaires économiques communales) et Yves Perrocheau (2è adjoint en charge de l’environnement et du cadre de vie, de l’urbanisme, des nouvelles technologies et de la communication)

Derrière la carte postale, c’est toujours un plaisir de passer le pont ou franchir le Gois, se cache la réalité d’une commune qui doit composer avec la pression touristique et son caractère insulaire.

La population est multipliée par 10 ou 12 pendant l’été. En période de forte affluence, plus de 2 000 camping-cars viennent sur l’île. Pour Noirmoutier-en-l’Île qui dispose d’un parking en centre-ville pouvant accueillir 230 véhicules de loisir, cela représente une recette de 200 K€. 2 campings complètent l’offre d’accueil de plein-air. Avec la taxe additionnelle de droit de mutation, le résultat net des campings demeure la principale marge de manœuvre pour les finances de la ville.

Bien qu’emblématique, le port du centre-ville ne représente pas une forte activité. Une délégation de service public court jusqu’en 2027.

Le château du 12è siècle et l’église, autres monuments emblématiques de la station balnéaire, sont 2 sujets de préoccupation car de gros travaux sont à prévoir, respectivement 6 M€ et 2 M€.

1 500 entreprises travaillent à l’année sur l’île (1 643 entreprises en saison). 1 000 personnes font le déplacement chaque jour pour venir travailler. Le travail saisonnier, vrai enjeu pour les élus littoraux, souffre des vacances scolaires tardives, cela pose un problème pour l’emploi de saisonniers dès juillet qui, sitôt embauchés, peinent à être logés.

Comme dans nombre de villes côtières, la tension immobilière est forte. Concernant le logement des saisonniers en l’occurrence, le conseil municipal s’étonne qu’il soit possible de défiscaliser la location de meublés estivaux (à hauteur de 70 %), alors que ça n’est pas le cas pour la location à des saisonniers. Par ailleurs, il est plus intéressant de louer en saison qu’à l’année.

La municipalité s’interroge sur les moyens d’assurer la pérennité du foncier agricole, les solutions de type incitation fiscale pour faciliter le retour du secondaire (70 % du bâti sur l’île) vers la résidence principale. 

Autre particularité insulaire, la commune est confrontée à des problèmes de ruissellement lors d’épisodes orageux durant les grandes marées.

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