Suite aux travaux menés par la délégation aux droits des femmes du Sénat qui ont donné lieu à la publication d’un rapport intitulé « Porno : l’enfer du décor », mes collègues co-rapporteures, Alexandra Borchio-Fontimp, Laurence Cohen, Laurence Rossignol, et moi-même, avons déposé une proposition de résolution (PPR) appelant à faire de la lutte contre les violences pornographiques une priorité de politique publique. Le vote d’une résolution n’a pas de valeur contraignante mais somme le gouvernement d’agir.

Au travers de cette PPR transpartisane, nous appelons le gouvernement à « mettre en œuvre un plan interministériel de lutte contre les violences » et proposons, à cet égard, plusieurs pistes d’amélioration issues du rapport « Porno : l’enfer du décor » :

  • Nous demandons un changement d’approche globale et réclamons de nouveaux moyens, afin de renforcer l’arsenal pénal, les effectifs et les outils matériels mis à disposition de la justice pour lutter contre les violences pornographiques.
     
  • Nous invitons le gouvernement à explorer toutes les mesures fiscales permettant de taxer l’activité de l’industrie pornographique et les milliards d’euros de profits qu’elle génère chaque année.
     
  • Nous renouvelons nos inquiétudes quant à l’accessibilité des mineurs aux contenus pornographiques et leurs conséquences, notamment en matière d’éducation sexuelle.

 

Plus de 250 sénateurs, dont 7 présidents de groupe, ont souhaité être associé à ce texte qui a ainsi recueilli un nombre record de cosignatures sous la Ve République au Sénat.

La discussion du texte en séance publique se tiendra le 1er mars.

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