Lundi 23 janvier, la fédération nationale des directeurs de CFA, par l’intermédiaire de la délégation régionale Pays de la Loire présidée par Thierry Dubin, organisait une rencontre entre les parlementaires et les directeurs des CFA de Vendée. Nous avons ainsi fait un point sur les conséquences de la réforme de l’apprentissage de 2018, ainsi que sur l’actualité afin de balayer les écueils et les ajustements nécessaires.

Samedi 4 février, je retrouvais le monde de l’apprentissage en participant, comme chaque année, aux portes ouvertes du BTP-CFA Vendée (anciennement Aforbat-Vendée) et de l’URMA (Université Régionale des Métiers de l’Artisanat) Vendée à la Roche-sur-Yon. Accueillie par les directeurs Olivier Charrier et Thierry Dubin, j’ai ainsi pu visiter les deux établissements et aller à la rencontre des jeunes en formation qui excellent dans les concours de meilleur ouvrier de France, meilleur apprenti de France ou worldskills (Olympiades des métiers).

Avec une hausse de 14 % en 2022, le nombre de contrats d’apprentissage continue sa progression (+ 46 % en 2020, + 38 % en 2021) pour viser le million de contrats signés par an d’ici 2027, conformément aux vœux du gouvernement.

Depuis la dernière rentrée scolaire, le Sénat accueille pour la première fois des étudiants en alternance. Cinq sénateurs pouvaient postuler pour mener cette expérience. Consciente de l’intérêt que représente ces formations pour les jeunes et les entreprises, j’ai accepté d’intégrer une étudiante en alternance au sein de mon équipe de collaborateurs. Si besoin était, j’ai par cette expérience eu la confirmation de l’intérêt de cette formule hybride école-entreprise. La confrontation de l’alternant à la réalité de l’entreprise apporte du concret à sa formation initiale, le tutorat impose à l’employeur une remise en question. Un échange gagnant-gagnant pour mieux préparer l’avenir de nos jeunes qui, je l’espère, pourra être étendu au sein de notre institution dans les années à venir.