Annick Billon
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Jeudi 20 septembre 2018

Le sort des associations d’aides aux victimes figure en bonne place dans une rentrée politique chargée.

Rentrée chargée pour la sénatrice Annick Billon. Celle-ci a été marquée par la tenue de l’université d’été de l’UDI, sa famille politique, à laquelle l’élue vendéenne déclare sa fidélité. Il s’agit du premier rassemblement du genre depuis six ans.

130 parlementaires centristes s’étaient réunis au Barcarès pour évoquer l’Europe, l’environnement, l’économie et tant d’autres sujets alors que l’échiquier politique demeure bouleversé par l’arrivée d’Emmanuel Macron à la présidence de la République.

Mais ce sont aussi des sujets locaux qui ont occupé l’agenda de rentrée de la sénatrice. Les maisons touchées par la sécheresse en Vendée figurent en bonne place sur cet agenda (lire page 7).

Mais c’est aussi en tant que présidente de la délégation aux droits des femmes qu’Annick Billon a été interpellée. « Je suis sollicitée par les associations d’aides aux victimes, telles que SOS femmes Vendée. Cette dernière voit ses moyens diminuer. Ce qui signifie moins d’accueils téléphonique, moins de personnel. » Une situation que la sénatrice juge contradictoire avec le projet de loi sur les vio- lences faites aux femmes.

La sénatrice déplore « un vrai manque de moyens, de formation et de prise en charge des victimes », dans un contexte où « la parole se libère. Les associations sont en première ligne. Derrière ces dossiers, il y a des familles et des enfants. »

La fin des contrats aidés et le désengagement de l’État sont pointés du doigt.

Sécurité

Annick Billon entend donc interpeller la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, tout comme elle a interpellé à plusieurs reprises le gouvernement sur les problèmes d’effectif rentrés par les commissariats de Vendée.
Annick Billon annonce ainsi l’arrivée en ce mois de septembre d’un officier de police judiciaire et de quatre gardiens gradés au commissariat des Sables-d’Olonne et plusieurs arrivées également à La Roche-sur-Yon.

Dans un autre registre, la sénatrice se réjouit également d’une rentrée des classes dans de bonnes conditions dans les cinq écoles privées hors contrat que compte le département. Une loi dont elle a été rapporteur encadre désormais les ouvertures de ce type d’école en créant un guichet unique et en apportant une obligation d’ancienneté de cinq ans pour les enseignants.

Des obligations auxquelles les établissements vendéens répondaient déjà.

Franck Hermel

 

Journal des Sables

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