Comme l'exprimait François Zocchetto, Président du Groupe UDI-UC à la tribune du Sénat à l'heure des explications de vote le 12 mai dernier sur le projet de loi pour l'activité, la croissance et l'égalité des chances économiques, «si le Gouvernement était plus clair dans ses axes de réforme, nous ne serions pas contraints d'examiner des textes si longs et si complexes.»

La confiance des Français s'est profondément détériorée. Si elle est si difficile à retrouver, c'est parce que notre pays fonctionne au ralenti depuis plusieurs années.
Le retour de la compétitivité, tant espéré, se fait attendre, encore et toujours.

Seules des réformes structurelles permettront à la France de se relever et de retrouver son attractivité.
C'est bien dans cet objectif que la Délégation sénatoriale aux

Entreprises dont je suis membre, conduit ses travaux.
Le 13 avril dernier, Mon Collègue Olivier Cadic, représentant les Français établis hors de France, nous accueillait à Londres. J'ai rencontré des acteurs économiques de la communauté française installés au Royaume-Uni et, mesuré à quel point ils se sentent épanouis dans leur vie professionnelle.
Heureux d'apporter leur témoignage, ils espèrent pouvoir participer «à faire bouger les choses en France».
Il est évident que l'administration anglaise se met au service du développement des entreprises pour encourager les créateurs et les investisseurs en leur simplifiant la vie.

Le texte que j'ai voté est plus ambitieux et plus porteur d'avenir que celui proposé par le Gouvernement et voté par l'Assemblée Nationale.
De manière plus significative et concrète : 

-les simplifications bienvenues du compte pénibilité, avec la suppression de la fiche individuelle et la limitation du nombre de facteurs mesurés pour évaluer la pénibilité,
-la révision du cadre des accords possibles en entreprise sur les 35 heures. Nous allons ainsi passer d'accords défensifs à des accords offensifs, en conférant aux entreprises la souplesse nécessaire,

-le lissage des effets de franchissement des seuils sociaux,
-dans la filiation de celui présenté à l'occasion du débat budgétaire de l'automne 2014, le Gouvernement a fait adopter par le Sénat, un amendement permettant de soutenir à hauteur de 2,5 milliards d'euros les entreprises qui réaliseront des investissements entre avril 2015 et avril 2016.

Une Commission Mixte paritaire se réunira le 28 mai, et j'espère que ses conclusions prendront en compte les propositions contenues dans le texte amendé par le Sénat. 

(c)DR

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