Le 25 octobre dernier, je suis intervenue à l’occasion du débat sur la scolarisation des enfants en situation de handicap.

Il s’agit d’un sujet fondamental, venant questionner aussi bien la capacité d’inclusion de notre société que notre rapport à ce qui est différent. L’intégration des enfants en situation de handicap au sein d’établissements ordinaires a triplé ces 10 dernières années. S’il s’agit d’un réel progrès, la situation actuelle ne serait être satisfaisante. En effet, le défi présent est de pouvoir adapter tous les établissements, où qu’ils soient implantés et quel qu’en soit le degré, afin qu’ils puissent accueillir le plus grand nombre d’enfants à même de pouvoir bénéficier de l’enseignement ordinaire.

Aussi, la place des aidants est une composante essentielle à l’équilibre des enfants. Or la situation salariale indigne des Accompagnement d’Elèves en Situation de handicap (AESH), dont le rôle est pourtant crucial pour permettre aux enfants de s’intégrer à l’école, n’est pas acceptable.

Plus généralement, le manque de moyens, le manque d’encadrement pérenne ou encore le manque d’instituts médico-éducatifs représentent de véritables freins à l’intégration de ces enfants.

Il est essentiel que le Gouvernement pose les bases d’une nouvelle réflexion sur l’amélioration des structures existantes et la mise en place de solutions personnalisées, en mettant notamment l’accent sur une coopération renforcée entre le secteur médico-social et le secteur scolaire.

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