Ce vendredi 29 octobre, j’ai reçu plusieurs personnes à ma permanence pour évoquer des problématiques relatives à l’accès aux soins en Vendée

Urgences de Luçon

L’association ADSP (Association d’usagers pour la Défence du Service public du Pays de Luçon), représentée par sa présidente Évelyne Deluze et plusieurs adhérents, a souhaité évoquer le maintien des urgences à l’hôpital de Luçon, de l’accueil de jour pour les malades Alzheimer, de l’accès aux services publics et des nombreuses actions déjà menées pour la défense de ces services essentiels. 

Le vendredi 9 juillet, je m’étais déplacée à Luçon pour soutenir la démarche du collectif mobilisé pour le maintien des Urgences et du SMUR à Luçon.

Médecine légale

J’ai reçu le docteur Boidin, chef du pôle médico-technique au CHD de la Roche-sur-Yon, qui a souhaité me sensibiliser à la situation de la médecine légale en Vendée.

Si les séries TV peuvent nous faire penser le contraire, la médecine légale s’occupe avant tout des personnes vivantes puisqu’elles concernent 80 % de l’activité de cette spécialité.

En Vendée, la médecine légale peine à exister puisque notre département dispose seulement de 0,8 ETP (équivalent temps plein) pour prendre en charge 1 200 personnes annuellement quand il faudrait pouvoir assurer 3 200 actes. En conséquence, ce sont des médecins généralistes et des urgentistes, qui ne sont déjà pas en nombre suffisant, qui assument la carence de médecins légistes sans pour autant en avoir les compétences. Cela veut dire que des personnes qui subissent des violences ne vont pas forcément être correctement examinés et que cela peut donc avoir des conséquences préjudiciables dans le cadre d’un procès.

Le CHD de la Roche-sur-Yon a déposé un projet de médecine légale adulte (MLA) mais cette démarche s’est révélée infructueuse, contrairement au département voisin de la Charente-Maritime qui, présentant des caractéristiques semblables à la Vendée, a obtenu un crédit de 65 000 € et a pu embaucher 6,2 ETP.

Suite à cet entretien avec le docteur Boidin, j’interpellerai le ministre de la justice sur ce sujet lors de la séance des questions orales du mardi 14 décembre.

Aides à domicile

J’ai accueilli une délégation de l’ADMR (Aide à Domicile en Milieu Rural) et de l’AMADAD (Association Départementale d’Accompagnement et de Maintien À Domicile), avec Geneviève Rochereau, Marie-Laure Pavageau , Cathy-Pierre Eugène et Annie Lamballe.

Nous avons évoqué les failles du Ségur de la Santé, notamment les personnels écartés des revalorisations ou primes accordées à la suite des travaux menés par le gouvernement. 

Le 6 septembre, un décret relatif au financement de l’avenant 43 à la convention collective a été publié. Il prévoit une augmentation, attendue, des rémunérations des aides à domicile mais le financement, en plus de demeurer incertain, impacte lourdement les collectivités. J’ai déposé un amendement au projet de loi de finances de la sécurité sociale afin d’y remédier mais celui-ci a été déclaré irrecevable.

Preuve s’il en était besoin que la doctrine souhaitée par le Sénat, « qui décide paye », reste encore lointaine. Si l’État décide de mesures, c’est à lui d’assumer la charge, et non à l’usager ou au département.

En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de cookies destinés à améliorer la performance de ce site et à vous proposer des services et contenus personnalisés.

X