Samedi 22 septembre, j’ai assisté à la bénédiction de l’école Saint-Paul au Château d’Olonne. Comme de nombreux enfants et familles, j’ai répondu à l’invitation du directeur diocésain Christophe Geffard, la directrice de l’école saint Paul Catherine Paranque, de la présidente de l’APEL Alexandra Rouelle et du président de l’OGEC Erwan Dessberg.

C’est toujours une satisfaction de voir un projet aboutir, a fortiori quand on a fait partie des rouages qui ont participé à la concrétisation de cette rénovation. En effet, j’étais encore adjointe à l’urbanisme quand le projet est arrivé en mairie, quand les propositions multiples de l’architecte ont été étudiées et validées.

« Bien dans ma tête, bien dans mon corps, bien dans mon école ». Ecole Saint Paul, une école où l’on se sent bien. L’adage n’aura que plus de sens grâce à cette rénovation qui permet de mieux accueillir les élèves, leur offrir un outil plus adapté. Tout comme il offre aux personnels enseignants, pédagogiques et administratifs de meilleures conditions de travail. Tout le monde y gagne et cela permettra, je n’en doute pas, d’attirer de nouveaux élèves à Saint-Paul.

Par sa fréquentation et son emplacement, les 6 classes de l’école participent également à se sentir bien au Château d’Olonne. L’école est un formidable vecteur de cohésion, un lien social au sein d’une commune. 

Plusieurs fois par jour, le centre-bourg s’anime au rythme des écoles, et pas seulement en raison du ballet des voitures, cette animation se retrouve dans les commerces qui participent à l’attractivité de la cité. Ce sont des éléments importants qui contribuent au bien-vivre et le Sénat y est très attaché. Nous avons adopté récemment une proposition de loi qui s’inscrit dans ce souci de revitalisation des centres-villes et centres-bourgs.

Cette inauguration est également pour moi l’occasion de rappeler mon attachement à la liberté de l’enseignement. Membre de la commission de la Culture, de l’Éducation et de la Communication, j’ai été rapporteure d’une proposition de loi visant à mieux encadrer l’ouverture des établissements privés hors contrat. Certains y ont vu une attaque en règle contre la liberté d’enseigner alors qu’il était avant tout question de protéger les enfants en soumettant les établissements hors contrat aux mêmes règles que tous les établissements sous contrat en termes de sécurité, d’accessibilité, de compétences des enseignants et des directeurs, de garantie de socle commun.

Il n’est jamais simple de se saisir des sujets de l’enseignement. De l’enseignement et des enseignants. Mes collègues Françoise Laborde et Max Brisson ont rendu un rapport d’information « Métier d’enseignant : un cadre rénové pour renouer avec l’attractivité ». Ils présentent 15 recommandations visant à mettre en place un nouveau cadre d’exercice du métier de professeur afin de répondre aux défis de notre système éducatif et de restaurer l’attractivité de ce métier d’avenir. Leur travail rappelle à juste titre le rôle majeur de l’enseignement. Qu’il soit public ou privé, sous contrat ou hors contrat, les enseignants, au même titre que les parents, participent à l’éducation de nos enfants et, par conséquent, à l’épanouissement dans la société des adultes de demain. Bien dans ma tête, bien dans mon corps, bien dans mon école et bien dans la vie.

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