Sollicitée cet été par François Tessier, président-directeur général de Samibois-Samiplast, sur la règlementation et les adaptations nécessaires attendues par la filière, je me suis déplacée début septembre pour une visite des sites de production à Coëx et La Chaize-Giraud.

L’activité créée depuis plus de 20 ans permet l’emploi de 260 personnes sur les deux sites vendéens.

Samibois fabrique des habitations légères de loisirs de type chalets ou écolodges pour l’hôtellerie de plein air. Environ 800 hébergements ont été produits cette année pour une clientèle de professionnels et collectivités. En plein développement, elle répond à la forte demande d’un marché très dynamique, en proposant des produits milieu et haut de gamme offrant une adaptabilité au terrain.

Plus industrielle, Samiplast produit environ 120 000 ouvertures par an en pvc pour des habitations professionnelles et touristiques.

Le périmètre d’application de la nouvelle règlementation environnementale RE2020 suscite l’interrogation et l’inquiétude des constructeurs d’habitations légères de loisirs et des professionnels de l’hôtellerie de plein air puisqu’elle les contraint aux mêmes exigences énergétiques que les habitats traditionnels.

J’ai adressé une question écrite au ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, lui demandant que l'arrêté ministériel précise que la RE 2020 ne s'applique qu'aux HLL implantées en dehors des terrains de camping, des PRL et des villages de vacances, et donc soumises au droit commun des constructions, et aux HLL implantées au sein des terrains de camping, des PRL et des villages de vacances mais dont la destination n'est pas l'hébergement touristique ou de loisirs. 

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