Collège Pierre Mauger – Les Sables d’Olonne

En raison de l’annulation de la venue des classes de 3ème au Sénat, j’ai proposé de me rendre dans l’établissement pour évoquer la fonction de sénateur, le fonctionnement du parlement et la délégation aux droits des femmes que je préside. À la veille de la journée internationale des droits des femmes, cette visite s’est inscrite dans le parcours égalité Filles – Garçons porté par les élèves.

Ehpad Talmont Saint-Hilaire

J’ai été sollicitée par le président de l’association Maison Sainte Marie, gestionnaire de l’EHPAD de Talmont-Saint-Hilaire, pour une rencontre dans l’établissement au sujet de la subvention de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA). Cette subvention n’avait pas été délivrée à l’EHPAD à l’époque en raison du critère discriminant d’atteinte de 80 places. L’association a néanmoins décidé de s’engager dans un projet d’extension-réhabilitation. Or l’EHPAD connait une tension économique et financière liée à sa situation de convergence négative, malgré ses efforts d’économie et de recherche de financements. Cette subvention lui permettrait d’éviter une trop forte augmentation du tarif journalier et de recruter 2 ressources aides-soignants de plus afin d’alléger le personnel et retrouver un accompagnement des résidents de qualité. Pour ces raisons, j’ai adressé un courrier au ministre des solidarités et de la santé afin de revoir l’attribution de la subvention CNSA à cet EHPAD qui accueille des résidents à un niveau de dépendance plus élevé que dans d’autres structures et également confronté à une tension humaine.

Longeville-sur-Mer

L’équipe municipale m’a fait part de ses nombreux projets comme la rénovation des bâtiments communaux, des tribunes et vestiaires du terrain de football,…  ainsi que des différentes problématiques rencontrées. Le logement est une préoccupation majeure pour les élus qui souhaitent soutenir le locatif à l’année avec une demande de classement en zone tendue pour accueillir les familles, les jeunes, les travailleurs saisonniers. S’agissant de l’application de la loi Littoral aux antennes relais de téléphonie mobile, qui ne peuvent être implantées qu’en continuité des espaces urbanisés, la commune se trouve confrontée à un déficit d’antennes car les opérateurs ont du mal à s’implanter. Une autre préoccupation concerne les concessions de plage sur le domaine public maritime et plus précisément le démontage et stockage des structures pour la commune qui ne répond pas au critère de zone avec tourisme de masse. Nous avons également abordé le dossier social avec une augmentation significative de demandes d’aides, ainsi que le sujet du grand âge et la création d’une cinquième branche de la sécurité sociale consacrée à la prise en charge de la dépendance, très attendu dans le prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). 

Bouin

Rendre lisible l’urbanisme, conforter le logement et l’environnement économique figurent parmi les objectifs de la municipalité.

La commune s’est construite en prenant des terres sur la mer. Du fait de l’érosion du littoral, c’est l’inverse qui se produit. La problématique de l’altimétrie et l’application du  RNU (depuis 2017) restreignent d’autant plus les possibilités de s’installer à Bouin, d’exploiter une zone d’activité (zone de la Claie) et de conserver les jeunes bouinais sur la commune (pression immobilière). Le SCOT décrète 80 constructions. Cela reste largement insuffisant, ne serait-ce que pour pouvoir accueillir des personnes qui travaillent sur la commune.

La municipalité a bénéficié de DETR pour créer 5 logements saisonniers au sein de l’ancienne poste, propriété de la commune.

Bouin ne dispose plus de DGS depuis plus de 4 mois. Selon monsieur le maire, le recrutement des fonctionnaires territoriaux devient problématique.

Avant de nous rendre dans des entreprises implantées sur la commune (Lhyfe, Navalu), nous évoquons le problème des pompages réalisés dans la nappe souterraine, indispensable pour les écloseries, et les difficultés rencontrées par Navalu pour agrandir ses ateliers. L’équilibre entre économie et écologie pourrait s’avérer plus délicat que les digues qui protègent la commune contre la mer. 4 kilomètres de digues entre le port du Bec et le port des Champs sont en cours de renforcement (coût du chantier : 7,8 millions d’euros). 180 ostréiculteurs exercent sur la commune.

En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de cookies destinés à améliorer la performance de ce site et à vous proposer des services et contenus personnalisés.

X