La Délégation sénatoriale aux Droits des Femmes à laquelle j’appartiens se saisit fréquemment de l’aspect particulier des violences conjugales. Dans son rapport du 29 février 2016, intitulé «2006-2016 : un combat inachevé contre les violences conjugales», elle fait le point de l’évolution de la situation et produit un certain nombre de recommandations.

Par le biais des auditions nous sommes informés des problèmes rencontrés dans l’application de la loi. Le 17 novembre 2016 nous avons reçu Mr Édouard Durand, magistrat, membre du Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes et du conseil scientifique de l'Observatoire national pour la protection de l'enfance. Ce choix témoigne de l'importance cruciale que la délégation attache à ce sujet et à sa prise en compte par les magistrats.

C’est dans cette optique que j’ai rendu visite à la Roche-sur-Yon à l’antenne de l’association SOS Femmes Vendée, où Mme Gassiot Présidente, assistée de Mme Roy font face avec l’aide de 13 salariés et de 14 bénévoles aux détresses de ces femmes, et enfants car nombreuses

sont ces jeunes victimes collatérales de situations dramatiques.
Cette structure associative qui a une capacité de 8 studios, héberge 80/90 femmes par an et une centaine d'enfants. Une quarantaine de femmes sont accueillies en accueil de jour plus nuitées à l'hôtel chaque année.
Ce lieu tenu secret qui vient en aide aux victimes bénéficie du soutien de la banque alimentaire, avec la livraison de deux colis hebdomadaires, de dons, de subventions départementales et de la Ville de La Roche- sur-Yon.
L'association sollicite des subventions auprès des collectivités dans tout le département, et j’incite chaque commune, chaque intercommunalité de notre département à répondre favorablement à ces appels qui sont un véritable SOS.
Nous avions souligné lors d’auditions à la délégation aux droits des femmes au Sénat, combien il est regrettable que ces structures ne soient pas assurées de financements pérennes et qu’il n’y ait pas de véritable politique nationale sur le sujet.
Nous devrons encore, par l’intermédiaire de notre délégation au Sénat, intervenir pour faire évoluer cette situation. 

(c)DR

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