Le 20 avril, j’ai été accueillie dans la commune de Saint-Hilaire-la-Forêt par Monsieur le maire Christian Baty, agriculteur en activité qui s’investit pour un troisième mandat.

La crise sanitaire a modifié l’organisation des réunions d’élus et ralenti l’avancement des projets. L’équipe municipale souhaite poursuivre les nombreux projets déjà engagés, développer les animations en soutenant les associations locales et continuer d’embellir la commune. La rénovation et l’agrandissement de la salle des fêtes est le projet-phare de ce début de mandat, réalisable grâce à des subventions à hauteur de 72% et dont les travaux devraient se terminer en août 2021. Elle proposera une salle de réfectoire et une salle des associations, et pourra se transformer en une grande salle pour accueillir les moments forts de la vie locale. La municipalité projette également l’achat d’une maison afin de réaménager et de sécuriser la route menant au camping.

En attendant la levée des restrictions, le bar de la commune fermé bénéficie d’un accompagnement de la commune par une exonération du loyer et l’accueil des élèves pour leur restauration en plusieurs services.

Favorable au maintien des élections départementales et régionales en juin, Monsieur le maire est inquiet quant à l’organisation des bureaux de vote imposant un protocole sanitaire renforcé avec des personnels vaccinés ou testés.

La commune compte quatre exploitations agricoles, dont la SAS les Bois Panach'fruits, numéro 1 en France de la production de fruits rouges sous serres recevant uniquement des traitements « bio ». L’agribashing, les contraintes et les normes fragilisent les agriculteurs dont les efforts consentis ne sont pas reconnus.

Les travaux parlementaires à venir ont également alimenté nos échanges. Le projet de loi Climat avec près de 200 articles à examiner donne lieu à des inquiétudes légitimes. Issu des propositions de la Convention citoyenne, ce projet de loi "portant lutte contre la dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets" arrive au Sénat début mai. Plusieurs points concernent le secteur agricole, notamment l'objectif de diviser par deux l'artificialisation des sols dans les 10 ans, l'expérimentation d'un menu végétarien quotidien dans les cantines, ou encore la taxation d'engrais. Le texte instaure deux nouveaux délits environnementaux : un délit de mise en danger de l'environnement et un délit de pollution des eaux, du sol, de l'air.

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