Lundi 11 février, j’ai été reçue en mairie de Saint-Sulpice-en-Pareds par madame le maire Marie-Chantal Guyonnet, accompagnée des adjoints Béatrice Bonnet (en charge des affaires scolaires), Pascal Bécot (en charge de la voirie – bâtiments), Florence Garcia (en charge du cimetière).

L’école publique compte 40 élèves répartis en deux classes (contre trois l’année précédente). Madame le Maire Marie-Chantal Guyonnet se dit favorable à la convention ruralité, elle est convaincue qu’un regroupement permettrait de maintenir l’école publique, « cela a un sens au milieu des écoles privées », par la répartition des niveaux dans plusieurs villages. L’intégration de Vouvant dans la même circonscription du premier degré (Bocage est) pourrait représenter une opportunité pour un rapprochement.

Par ailleurs, l’école représente un gros chantier pour la commune. Le bâtiment de 80 ans nécessite des travaux de sécurisation aux abords, de mise en accessibilité, d’assainissement. Une garderie périscolaire, actuellement installée dans un ancien café, nécessiterait d’être intégrée dans l’école. Le financement des travaux, estimé à 370 K€, était assuré à 80 % (DETR, région, département) avant que le toit du préau, qui a subi les affres d’une tempête, ne vienne alourdir la facture.

L’église, confrontée à des problèmes d’humidité, nécessiterait également une rénovation : stalles usées, chaire instable, vitraux et crépi intérieur endommagés.

Une étude prospective est actuellement en cours avec 11 communes (9 176 habitants) de la communauté de communes du Pays de la Chataîgneraie. L’ambition n’est pas de créer une commune nouvelle à 11 mais de réfléchir en commun sur des évolutions qui pourraient éventuellement aboutir à plusieurs communes nouvelles. La création d’un pôle administratif est également une piste évoquée. Cette option répondrait à la problématique du recrutement toujours plus difficile des agents territoriaux dans les petites communes. L’embauche d’une secrétaire à la communauté de communes pour pallier les absences dans les communes n’a pas été validée mais cette réflexion a amené l’ensemble des communes de la communauté à installer un logiciel de bureautique commun. 

Actuellement, Saint-Sulpice-en-Pareds mutualise un agent technique avec Thouarcé et Cezais. Madame le maire privilégie une mutualisation plus poussée avant d’imaginer fusionner. 

Saint-Sulpice-en-Pareds figure en zone blanche (problème de réseau portable).

Madame le maire déplore que « nous soyons de la nano-ruralité. Nous n’existons pas et il est très compliqué de se faire entendre ».

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