En cette avant-veille du centenaire de l’armistice de la première guerre mondiale, j’ai été reçue à la mairie de Saint-Vincent-sur-Jard par monsieur le maire Robert Chabot, accompagné d’Henri Ditta, l’adjoint en charge de l’urbanisme-environnement-cadre de vie, et de Nadège Cire, secrétaire générale de la mairie.

Saint-Vincent-sur-Jard est toujours dans les travaux aux dires de monsieur le Maire. Un bâtiment commercial et une allée piétonne sont en cours. Les commerces, disposant d’un logement à l’étage, ont été vendus à un prix inférieur au prix souhaité mais c’était un compromis nécessaire pour qu’ils existent sur la commune. En termes de travaux, il reste à terminer l’effacement des réseaux.

Puisqu’une demande existait, une petite zone artisanale a été créée en 2008 pour l’installation d’artisans. En raison du peu d’installations définitives, la municipalité a décidé de modifier le PLU pour transformer les terrains disponibles en constructibles, permettant la création de 11 lots. Sur la commune, 3 lotissements (130 lots au total) sont sortis de terre l’an dernier, il s’agit principalement de résidences principales. 

La commune déplore l’absence de médecin. Pourtant, il y a peu, un cabinet avait trouvé une praticienne italienne. Tout se passait bien, la commune prenait en charge le loyer, la candidate avait effectué les stages imposés, préalables à son installation, mais une décision de l’ordre des médecins en a décidé autrement. La commune vient de vendre le bâtiment construit initialement pour accueillir un généraliste.

Le tissu associatif n’est pas très dense à Saint-Vincent-sur-Jard. Les activités sportives sont pratiquées à Jard-sur-Mer. Monsieur le maire reconnait que sa commune a besoin de ses voisins. Une réflexion de commune nouvelle avec Jard-sur-Mer a pu être envisagée mais celle-ci se confronte à l’histoire de Clemenceau, associée à Saint-Vincent-sur-Jard.

En cette avant-veille du centenaire de l’armistice de la première guerre mondiale, une certaine agitation règne dans la commune où le Tigre est venu se retirer en 1919 après la signature du traité de Versailles. Cette commémoration est donc un moment important pour la commune, un honneur pour le maire, teinté d’une fébrilité légitime qui le fait même dire, non sans humour : Vivement dimanche soir !

En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de cookies destinés à améliorer la performance de ce site et à vous proposer des services et contenus personnalisés.

X