J’ai été reçue le vendredi 9 novembre à la mairie de Talmont-Saint-Hilaire par le maire Maxence de Rugy, accompagné de Catherine Garandeau (2è adjointe - affaires sociales), Amélie Élineau (4è adjointe - famille, enfance et jeunesse), Jacques Mollé (8è adjoint – voirie, occupation du domaine public) et David Robbe (Conseiller municipal délégué – Environnement).

Monsieur le maire Maxence de Rugy, président de la communauté de communes Vendée Grand Littoral, ne cache pas la tourmente créée par l’organisation d’une messe en marge de l’hommage rendu à Georges Clemenceau à l’occasion des commémorations du Centenaire de la Grande Guerre. Conscient de l’anticléricalisme de Clemenceau, il regrette cette polémique et confirme avoir reçu l’aval du descendant de Georges Clemenceau sur le déroulement de la cérémonie.

Comme j’avais pu m’en rendre compte en me déplaçant chez un sinistré, le bâti de plusieurs talmondais est impacté par la sécheresse. Maxence de Rugy me confirme que le zonage suit un axe bien particulier. Je suis intervenue, avec l’ASSPB 85 (association des sinistrés de la sécheresse sur les propriétés bâties de la Vendée) et l’AMPCV 85 (association des maires et présidents de communautés de Vendée) pour obtenir que l’état de catastrophe naturelle soit reconnue. Suite à cette reconnaissance légitime et attendue, la mairie a appelé les sinistrés pour s’assurer qu’ils feraient le nécessaire avant la date limite du 30 octobre 2018. 

Talmont-Saint-Hilaire s’adapte à l’accueil d’une population jeune sur son territoire. Cela passe par l’agrandissement de la crèche, une réflexion sur les groupes scolaire, la réorganisation des services. La récente intégration d’un collège dans le plan pluriannuel départemental est une satisfaction pour la municipalité qui a porté le projet depuis de nombreuses années.

Catherine Garandeau évoque les difficultés rencontrées dans le domaine social. Au sein de l’EHPAD, qui accueille 91 résidents, le manque d’effectifs se fait d’autant plus ressentir que les personnes sont toujours plus dépendantes. Manque de reconnaissance humaine et financière, les salariés sont épuisés, il y a de moins en moins d’aides-soignantes, l’accueil des GIR 2 est imposé sans l’assistance de personnels supplémentaires. Le patient, au bout de la chaîne, subit une situation qui pourrait quelquefois, déplore l’adjointe en charge des affaires sociales, « s’apparenter à de la maltraitance ». 

À partir d’un projet initié en 2014, Talmont-Saint-Hilaire a créé 9 résidences (dont 6 communales) à côté de l’EHPAD. D’une surface comprise entre 35 et 70 m2, elles constituent un hébergement  pour des personnes en situation difficile, sans emploi, pas forcément originaires de la commune.

Talmont-Saint-Hilaire s’est engagée, avec la commune de Jard-sur-Mer, dans une démarche pour que Le Veillon, en raison du caractère exceptionnel de son patrimoine naturel et historique, obtienne le label « Grand Site de France ».

Afin de satisfaire la demande touristique, la municipalité réfléchit à la liaison cyclable entre Talmont et Jard qui permettrait la continuité Nord-Sud de la piste depuis Noirmoutier sur le département de la Vendée. Actuellement, le tronçon manquant de 3 kilomètres impose un détour non sécurisé de 9 kilomètres. La municipalité tente d’obtenir l’aval de la DREAL pour réaliser les travaux nécessaires.

Talmont-Saint-Hilaire est la plus grande commune de Vendée en superficie, la commune représente l’équivalent de Paris intra-muros. Les 174 kms de voirie nécessitent un investissement annuel de 500 K€, inscrit dans un plan pluri-annuel.

Monsieur le maire Maxence de Rugy reconnaît que le « travail abattu » par chaque adjoint est énorme. L’équipe municipale arrive à l’atterrissage de fin de mandat avec la réalisation de l’aménagement du port de la Guittière, un complexe tennistique et l’implantation du siège communautaire.

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