Journal des Sables
Le 4 avril dernier, Annick Billon, présidente de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes du Sénat a posé une question écrite à la ministre de la Santé demandant l’ouverture de nouveaux postes d’internes pour la formation de gynécologues médicaux.
En France, la densité moyenne de gynécologues médicaux est tombée en 2019 à trois gynécologues pour 100 000 femmes. Dans quinze départements, on ne compte qu’un gynécologue médical et sept départements en sont totalement dépourvus. En Vendée, leur nombre a chuté de 50 % en dix ans, passant de dix en 2008 à cinq en 2018.
Pour la sénatrice, « la situation est d’autant plus inquiétante que les gynécologues médicaux sont des praticiens essentiels, spécialement formés pour effectuer un suivi dans la durée ».
Consciente des lourdes conséquences pour les femmes résidant dans ces déserts médicaux, elle attend que des mesures concrètes puissent être prises rapidement par le Gouvernement.
Dans la continuité de son action et dans la perspective de l’examen du projet de loi Santé au Sénat, Annick Billon organisera un colloque le 16 mai prochain en Vendée, dans une commune qui reste à déterminer, sur la problématique de l’accès aux soins intitulé « La loi santé répond-elle aux enjeux des territoires ? »