Ouest France
La sénatrice Annick Billon « regrette » le rejet par le Sénat de la proposition de loi constitutionnelle visant à protéger et à garantir le droit fondamental à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) et à la contraception. « L’immuabilité d’une loi n’est jamais acquise. Inscrire le droit à l’IVG et à la contraception dans la constitution permettrait de consolider un droit fondamental, de conforter son application. C’est pourquoi j’ai voté pour. »
Le vote au Sénat est négatif, mais Annick Billon considère que le sujet n’est pas clos. « Il appartient au gouvernement de se saisir de cette proposition après l’avoir soutenu. Cela constituerait un signal fort ».
La sénatrice est également favorable à l’inscription du droit à l’IVG et à la contraception dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, « c’est à l’échelle communautaire que ce droit ne pourra véritablement plus être remis en question », tout en rappelant que « nos divergences sur la constitutionnalisation du droit à l’IVG ne doivent pas nous exempter de garantir son accès par toutes les femmes et partout en France. Or, ce n’est plus le cas actuellement ».