Ouest France
À l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes, la commune a organisé la deuxième édition des rencontres Femmes et ruralité.
L’initiative
À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la violence faites aux femmes et de la semaine d’action, la commune a accueilli Annick Billon, présidente de la délégation aux droits des femmes du Sénat, sénatrice de Vendée, et Sonia de la Provôté, sénatrice du Calvados, à l’occasion de la seconde édition Rencontres femmes et ruralité.
« Je les remercie d’être venues à notre rencontre pour des échanges sans tabous et partager des propositions d’actions suite au rapport sénatorial, Les Femmes et la ruralité : en finir avec les zones blanches de l’égalité. » La première édition avait été organisée le 8 mars.
Onze millions de femmes vivent en milieu rural
Une rencontre qui s’inscrit dans l’engagement pris par Sophie Gaugain et Dozulé, « contre ce fléau de société. La ville de Dozulé a voté un soutien financier au CIDFF (Centre d’information sur les droits des femmes et des familles) de Lisieux et nous travaillons sur un projet de logement d’urgence. Nous aidons également au financement du permis de conduire et nous réfléchissons à un dispositif d’appel et de taxi d’urgence, rappelle la maire. Soyons toutes et tous sensibilisés et acteurs de la lutte contre les violences faites aux femmes. Pour tendre la main à celles qui souffrent et leur donner les moyens de s’en sortir, mobilisons-nous. »
Sophie Gaugain a également insisté sur ce fait : « Les élus sont des relais précieux. À nous tous de dire stop pour toutes celles qui n’osent pas encore le faire. C’est un enjeu de société majeur. »
Onze millions de femmes vivent en milieu rural, « soit une femme sur trois dans 88 % des communes de France. La Normandie se place au 4e rang des régions les plus rurales. Parce que l’actualité nous rappelle la fragilité de nos droits. C’est un enjeu d’éducation ». La maire a rappelé que « les inégalités se creusent encore plus chaque jour en fonction de l’endroit où l’on vit. En milieu rural, les difficultés sont renforcées en raison de l’accès aux soins, des problèmes de mobilité. Chacun peut agir à son niveau. »