Annick Billon
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Le droit à l’IVG dans la constitution ? Les sénateurs de la Vendée ne partagent pas le même avis sur la question. Annick Billon (UDI) va voter pour. « Inscrire le droit à l’IVG et à la contraception dans la constitution permettrait de consolider un droit fondamental, de conforter son application. J’ai voté une première fois pour, avant que la proposition de loi ne soit rejetée par le Sénat. » C’est donc un réexamen qui début ce mercredi. La sénatrice va même plus loin en demandant l’inscription du droit à l’IVG et à la contraception dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, « c’est à l’échelle communautaire que ce droit ne pourra véritablement plus être remis en question ».

Bruno Retailleau (Les Républicains), est contre. Pour lui, constitutionnaliser l’IVG est « inutile et dangereux. Inutile parce que le droit à l’avortement a déjà été reconnu par la jurisprudence du Conseil constitutionnel. En France, ce droit n’est pas menacé : aucun parti politique ne demande l’abolition de la loi Veil ! Par ailleurs, il existe un vrai danger de fuite en avant sur le plan juridique : pourquoi constitutionnaliser le droit à l’avortement et non le droit au logement par exemple ? N’est-il pas lui aussi symbolique ? Ce type de raisonnement suscitera fatalement de multiples revendications pour constitutionnaliser tel ou tel « droit à ». »

Didier Mandelli (Les Républicains) n’a pas donné suite à nos sollicitations.

Ouest France

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