Annick Billon
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Fermée depuis le 1er mai, la structure doit encore s’accorder avec des anesthésistes pour être en capacité de rouvrir. 

La fermeture provisoire de la maternité des Sables-d’Olonne (lire notre édition du 4 mai) suscite de nombreuses réactions d’inquiétude. « Des négociations sont en cours avec les professionnels de santé intérimaires pour permettre la reprise des activités d’accouchement dès que possible », explique la direction du CHD. Elle ajoute que les « équipes du centre hospitalier des Sables-d’Olonne sont conscientes des difficultés que cette situation peut occasionner pour les futurs parents ».

Les femmes enceintes ont pu choisir un nouvel établissement pour leur accouchement parmi les quatre autres maternités du département (CHD La Roche-sur-Yon, Clinique Saint Charles, CH Loire Vendée Océan, CH Fontenay-le-Comte). « La prise en charge des patientes et de leur enfant à naître est assurée et sécurisée », estime le CHD.

Un appel à la raison

Deux professionnels ont accepté de contractualiser avec l’hôpital afin que la maternité rouvre ses portes dans les meilleurs délais, mais ce n’est pas suffisant. Le député de la circonscription, Stéphane Buchou, explique que « malheureusement, le nombre d’anesthésistes nécessaire à la réouverture, c’est-à-dire trois, et à la pérennisation de l’ouverture, c’est-à-dire quatre, n’est pas encore atteint. » Le député « en appelle solennellement à la raison de ceux qui sont engagés dans une forme de bras de fer afin d’essayer d’obtenir une dérogation à la loi dite Rist que nous venons de voter. » Dans un communiqué, la sénatrice (UDI) Annick Billon rajoute qu’il est « regrettable que les contrats des médecins intérimaires constituent une cause prépondérante de cette interruption de soins ».

Pour le Parti communiste de la Vendée, il faut passer aux « réquisitions ». Le parti demande cela « en toute urgence au préfet de la Vendée, qui doit agir en pleine coopération avec le directeur de l’Agence régionale de santé ».

Pour rappel, cette loi plafonne la rémunération à 1 390 € pour 24 heures de garde, ce qui déplaît fortement certains praticiens intérimaires.

Même si la maternité est fermée, les activités du pôle femme-enfant « perdurent et sont renforcées » au centre hospitalier des Sables, selon la direction. Il s’agit notamment des consultations de gynécologie de dépistage et obstétricales de suivi global de la grossesse (jusqu’au huitième mois compris) et les échographies obstétricales.

Ouest France

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