Ouest France
Jeudi 20 septembre 2018
Annick Billon, sénatrice de la Vendée et présidente du parti centriste l'UDI, revient de l'université d'été de sa formation politique avec la conviction que : « la priorité, c'est le rassemblement des centristes (de l'UDI et des indépendants), le travail de terrain. » Elle souligne que 800 personnes étaient présentes à Barcarès dans les Pyrénées-Orientales, samedi 7 septembre.
Sur la question européenne,Annick Billon s'aligne derrière la position du président national de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, pour qui les élections européennes de mai 2019 « ne doivent pas être un référendum pro ou anti-Macron » mais doivent « remettre l'Europe sur les rails ».
Quant à la réforme constitutionnelle,Annick Billon ne s'oppose pas à la révision (à la baisse) du nombre de parlementaires, mais doute que « des territoires pourront être bien représentés par un sénateur et un député. Pour ceux qui connaissent le travail des parlementaires, ils travaillent durement. Il faut être à Paris pour voter les lois mais aussi sur le terrain (en circonscription). Je me nourris du terrain pour faire mon travail à Paris ».