Annick Billon
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Après trois ans d’études et de travaux, la restauration de l’église a été le grand défi relevé par la commune de moins de 400 habitants.

Fissures et travaux d’urgence

Inscrite à l’inventaire des monuments historiques depuis juin 1991, l’église romane, dont les parties les plus anciennes sont le chœur et le transept, date du XIIe siècle. La nef serait du XVIIe.

Ces trente dernières années des fissures sont apparues et se sont agrandies. Après des travaux d’urgence, réalisés au milieu des années 90, une étude a été lancée pour renforcer les fondations. Après quatre ans, les travaux, dirigés par les architectes Florence Limousin et Patricia Jaunet, viennent de s’achever.

Un travail de titan

148 micros pieux ont été posés tout les 1,50 m, pour stabiliser l’édifice. La nef et le chœur ont été entièrement déposés et restaurés, vitraux, boiseries et peintures, tout comme les façades.

Une restauration qui révèle le savoir-faire précieux des entreprises qui sont intervenues. Comme le soulignait chacun des élus, à leur manière : « Ce chantier, c’est une représentation du savoir-faire et une façon de faire découvrir et de défendre notre patrimoine dans ce territoire. »

Un budget hors norme

Le maire, Jean Étienne, a rappelé dans son discours inaugural, samedi dernier, le coût global, depuis 1994, de cette restauration : 1 395 000 €. 

Et souligné l’engagement des partenaires institutionnels, le pôle des monuments historiques de la direction régionale des affaires culturelles (Drac), la Région, le Département, la communauté de communes et la sénatrice, Annick Billon. Il restait 275 000 € à la charge de la commune. « C’est un grand jour, l’aboutissement d’années de travail et je suis heureux et fier que nous ayons pu, avec les conseillers municipaux, sauver notre église, emblème de notre village ». « Cela donne un sens à notre qualité de vie rurale et nous restons tout autant respectueux de notre patrimoine naturel », conclut-il.

Ouest France

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