Annick Billon
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La sénatrice ne sera pas candidate en mars prochain aux municipales mais elle le sera aux sénatoriales, en septembre 2020.

« Non, je ne serai pas candidate aux élections municipales aux Sables-d’Olonne. » En préambule d’une conférence de presse sur la stratégie de l’UDI (dont elle est la présidente en Vendée) sur les municipales, Annick Billon a clarifié sa propre situation, ce vendredi.

« Ma volonté est de poursuivre ma mission au Sénat, notamment ma délégation au droit des femmes. Je souhaite donc me représenter aux élections sénatoriales, qui se dérouleront en septembre 2020 », explique Annick Billon. « Je respecte les électeurs. Ça aurait été les tromper que de porter un projet pour les municipales de 2020 et de me présenter ensuite aux sénatoriales », glisse la Sablaise.

Il n’y aura donc pas de liste centriste aux Sables-d’Olonne. Mais l’UDI entend bien s’investir dans la campagne.

Des référents UDI

L’UDI a désigné Gérard Hecht, l’actuel adjoint aux sports de la Ville des Sables d’Olonne, pour négocier un accord (et des postes). « On parlera avec les candidats qui sont en capacité d’accueillir les centristes et avec le maire Yannick Moreau (Les Républicains), précise Annick Billon.

Sera-t-elle de la partie ? « La question de ma présence sur une liste se posera, car je suis très prise par mon mandat de sénatrice. Je n’ai pas tranché cette question », élude l’élue.

Un autre référent UDI a été nommé à La Roche-sur-Yon : le conseiller régional Laurent Caillaud. Il sera chargé de trouver un terrain d’entente avec Luc Bouard, le maire sortant (sans étiquette politique depuis qu’il a quitté LR en juin). Ce qui ne s’annonce pas simple tant l’inimitié entre les deux hommes est profonde. Mais Annick Billon se veut rassurante : « On est dans une démarche de construction. Je souhaite que les centristes puissent poursuivre leur mission avec Luc Bouard. »

Lionel Goiseau devrait aussi mener cette mission à Saint-Hilaire-de-Riez, où il est aujourd’hui adjoint au maire. « On aura d’autres référents, comme à Fontenay-le-Comte », indique Annick Billon. « L’idée, c’est d’avoir des chefs de file pour aller négocier. On a beaucoup d’élus locaux. On veut que les valeurs du centre soient représentées dans les communes. »

David DUPRÉ.

Ouest France

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