Annick Billon, sénatrice de Vendée et membre de la commission culture et éducation, s’est arrêtée à l’école des Chats-Ferrés pour assister à une présentation, par le maire et ses adjoints, de son fonctionnement, ses difficultés et ses projets. La commune n’est pas en zone d’éducation prioritaire. Pourtant, comme le souligne l’équipe éducative, « nous sommes en milieu rural et nous accueillons des enfants de tous horizons. Pour nous, il est important que chaque élève soit bien accompagné dans l’acquisition de ses savoir-faire et savoir-être, quels que soient son histoire, son parcours de vie, etc. »

Or, la municipalité a appris, il y a quelques jours, la programmation de la fermeture d’une classe du RPI (Regroupement pédagogique intercommunal) Le Langon – Petosse. Le RPI devrait accueillir à la rentrée de septembre, 96 élèves. Fonctionner avec quatre classes au lieu de cinq, signifierait qu’à Petosse, les deux classes qui reçoivent actuellement 34 élèves en GS (grande section), CP et CE1, pourraient voir leurs effectifs atteindre une cinquantaine d’élèves. « Cette année, nous avons la chance de n’avoir que 13 élèves en CP, ce qui permet un meilleur apprentissage des fondamentaux. Nous le constatons au quotidien. »

Recomptage des effectifs au mois de juin

Annick Billon a interrogé le maire sur les perspectives de la commune. Celui-ci avance plusieurs arguments : de nouvelles familles vont emménager cette année, la quatrième tranche du lotissement des Vignes devrait s’ouvrir à la vente d’ici la fin de l’année et surtout, des travaux de rénovation de l’école vont démarrer l’été prochain. Mais comme le fait remarquer Florian Belkadi, 4^e adjoint en charge des finances : « On n’accueille pas de la même manière une trentaine d’enfants ou une cinquantaine, que ce soit en termes de personnels ou de bâtiments. »

Les élus ont été d’autant plus surpris qu’ils avaient reçu en mairie un courrier de l’Académie de Nantes, début janvier, annonçant la volonté de l’Éducation nationale de privilégier le qualitatif au quantitatif. L’espoir réside dans le recomptage des effectifs du RPI en juin. Ainsi les élus invitent les parents à inscrire leurs enfants pour la rentrée prochaine au plus tôt.