Annick Billon
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À 11 h précises, hier, les sirènes ont retenti simultanément dans le ciel de La Faute-sur-Mer et de L’Aiguillon-sur-Mer. C’est l’heure à laquelle les habitants des deux communes ont été invités à se recueillir chez eux en mémoire des 29 victimes de la tempête Xynthia de 2010.

Cette année, la cérémonie a revêtu un caractère inédit avec le Covid-19. Seuls le sous-préfet des Sables-d’Olonne, plusieurs élus et les représentants de l’AVIF (Association des victimes des inondations de La Faute-sur-Mer) ont été autorisés à participer à la commémoration au mémorial des victimes.

« C’est une jauge limitée qui a dû être appliquée. Je comprends que cela soit regrettable pour les familles, mais l’important est qu’une commémoration ait lieu », a déclaré Johann Mougenot, sous-préfet des Sables. « J’ai pu m’entretenir avec les représentants des victimes et les assurer de la poursuite de l’engagement de l’État, en particulier au niveau de la sécurisation des habitations par le biais de la nouvelle génération du Papi (programme d’actions de protection des inondations, NDLR.) qui verra prochainement le jour », a-t-il ajouté.

« Frustrant pour les familles de victimes »

Un choix que regrette cependant la sénatrice Annick Billon qui pense que « la présence des familles était tout à fait envisageable sur le site du mémorial, suffisamment vaste pour respecter la distanciation physique ».

Une position que partage Laurent Huger, maire de La Faute-sur-Mer. « Nous avons bien sûr accepté et appliqué les consignes données par le préfet, mais c’est évidemment frustrant pour les familles de victimes, d’autant qu’au-delà de l’aspect mémoriel, ces commémorations ont des effets très concrets, comme de relancer les demandes de subventions des habitants pour la construction de zones refuges dans leurs habitations. »

Pour preuve de cette frustration, dès la fin de la cérémonie officielle, plusieurs familles sont venues déposer des fleurs au mémorial.

Ouest France

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