Le mardi 11 juin, la sénatrice Annick Billon (UC-Vendée) a voté en faveur du projet de loi relatif à l’organisation et à la transformation du système de Santé, adopté par le Sénat à 219 voix pour et 93 contre.

Annick Billon se félicite des mesures incitatives votées visant à lutter contre les déserts médicaux. Elle a en effet jugé l’introduction de conditions coercitives à l‘installation des jeunes médecins en zone rurales contreproductive : « il faut rendre l’exercice de l’installation libérale attractive en zone rurale en diversifiant les stages par exemple ou en formant les étudiants à la gestion. Le conventionnement sélectif ne fonctionne pas comme en atteste les exemples dans des pays voisins. »

La sénatrice salue par ailleurs les enrichissements du Sénat qui a introduit des mesures visant notamment à interdire aux organismes ou structures en lien avec les industries de santé d’assurer la formation continue des médecins pour éviter tout conflits d’intérêt ; à mettre en place une exonération de cotisations sociales incitative à l’instauration rapide des jeunes médecins ; à permettre que la dernière année de médecine soit une année de pratique en autonomie, ou encore à intégrer la télésanté comme mission pleine et entière des hôpitaux de proximité

Au cours de l’ultime débat sur le prolongement du délai de l’IVG, Madame Billon n’a pas souhaité prendre part au vote estimant que « ce sujet nécessite un vrai débat, apaisé, où acteurs et professionnels seront auditionnés en amont afin de mesurer l’impact concret d’un prolongement de délai ».

 La sénatrice de la Vendée espère désormais que les deux assemblées parviendront à un accord lors de la commission mixte paritaire du 20 juin prochain.