‘’Ce qui éclaire l’existence, c’est l’espérance’’ écrivait-il
Annick Billon, Présidente de la délégation sénatoriale aux droits des femmes, participe à l’hommage rendu à Jean d’Ormesson disparu avec élégance, comme il a vécu.
Il s’éteint comme son héros de la Douane de Mer, il part rejoindre son personnage l’esprit venu d’une autre galaxie et auquel il aura tant de choses à raconter sur notre terre.
Dans une interview de 2014, il cite les disques qui ont marqué sa vie, dont l’enregistrement du concerto n° 21 de Mozart, il a la délicatesse de s’éteindre à la même date que celui-ci.
Sans être féministe, il fait entrer la première femme à l’Académie Française Marguerite Yourcenar.
Il prononcera, plus tard, un mémorable éloge lors de l’entrée de Simone Veil, sous la Coupole. Je ne puis que saluer cette attitude qui consiste à ne regarder que la valeur d’une personne sans se préoccuper du sexe.
Je salue également cet ardent défenseur de la langue française qui situait la valeur des mots au-dessus des idées.
Comment ne pas conclure simplement en citant l’un des titres de cet éternel optimiste :
« Je dirai malgré tout que la vie fut belle »